12 January 2025

Édité par notre Bénévole le chef de la rédaction ALY BAKKALI

Voici ce qui s’est passé depuis un an, pour comprendre les événements actuels… en résumé :

Il y a un an, de manière inattendue, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a atterri à Damas, marquant une normalisation des relations entre Bachar al-Assad et les pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite et les Émirats. Suite à cela, de nombreuses décisions ont été prises contre le Front de Résistance, en particulier contre le Hezbollah et l’Iran. Parmi ces décisions :

  1. Fermeture des institutions iraniennes : Un ordre a été émis par la Sécurité politique syrienne pour fermer les écoles iraniennes, y compris les séminaires religieux. Les Iraniens se sont également vu interdire la location de maisons et de locaux. De plus, le nombre de visiteurs iraniens entrant en Syrie a été limité à 200 par semaine. Les activités iraniennes, notamment humanitaires comme le soutien aux orphelinats et les initiatives culturelles, ont été fortement restreintes.
  2. Expulsion des membres du Hezbollah : Une décision a été prise par les autorités syriennes d’expulser tous les membres du Hezbollah présents en Syrie et de leur interdire d’entrer dans le pays avec des armes, y compris des armes personnelles. Des fouilles strictes ont également été imposées aux postes de contrôle militaires.
  3. Rejet des opérations au Golan : Le “chef du Sud” avait demandé de faciliter certaines activités militaires et de renseignement au Golan à partir du territoire syrien, mais cela a été refusé.
  4. Expulsion des factions irakiennes : Il y a plus de neuf mois, les factions irakiennes ont été sommées de quitter le territoire syrien et interdites de participer aux batailles comme celle du “Déluge d’Al-Aqsa”. Seuls quelques individus sont restés pour protéger le sanctuaire de Sayyida Zaynab (que la paix soit sur elle).

Ces développements semblent indiquer que les promesses faites à Bachar al-Assad par les pays du Golfe ont influencé son changement de position.

La réponse de l’Iran

Comme à son habitude, la République islamique ne se détourne pas de ses alliés. Les dirigeants iraniens ont tenté de convaincre Bachar al-Assad de revenir sur ces restrictions. Ali Larijani, en personne, a essayé de le persuader, mais en vain.

Quand l’Iran a appris, il y a plus de six mois, qu’un plan se préparait pour renverser Assad, Larijani l’a informé en détail du complot. Cependant, Assad est resté indifférent, maintenant sa distance avec le Front de Résistance.

Finalement, l’Iran a pris une décision ferme et convaincu le Hezbollah de cesser les combats au plus vite.

Les enjeux pour le Front de Résistance

L’Iran n’a pas dévoilé ces détails à l’époque pour éviter que cela ne devienne un sujet médiatique. Ces informations sont restées limitées à un cercle restreint.

Certains craignent que l’effondrement de la Syrie ne signifie une défaite pour le Front de Résistance, mais ce n’est pas le cas. La seule utilité de la Syrie était la route terrestre, mais celle-ci a été coupée par la décision de Bachar al-Assad il y a un an.

Le Front de Résistance a déjà mis en place des alternatives. Par exemple :

Le Yémen n’a pas eu besoin d’une route terrestre pour recevoir du soutien.

L’Iran n’a pas eu besoin d’un pays voisin pour acheminer des armes vers Gaza.

La Résistance sait s’adapter et continuer à avancer malgré les obstacles.

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