12 January 2025

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net

Le Maroc, en 2025, traverse une période marquée par de nombreux défis économiques et sociaux. En dépit des affirmations souvent relayées par les autorités, les chiffres et les faits montrent une réalité bien différente. Voici un aperçu des éléments qui définissent la situation actuelle du pays.

2.

Une fiscalité lourde : 294,4 milliards de dirhams de taxes

Le Maroc prévoit des recettes fiscales atteignant 294,4 milliards de dirhams (soit 29 440 milliards de centimes), représentant 80 % du budget total pour l’année 2025. Cette pression fiscale pèse sur la population, avec des augmentations constantes des taxes et des prélèvements, affectant directement la classe moyenne et les plus vulnérables.

3.

Des investissements douteux et des financements obscurs

Le gouvernement marocain a prévu d’allouer plus de 10 milliards de dirhams (1000 milliards de centimes) pour financer les projets liés à la Coupe du Monde de football et à la CAN (Coupe d’Afrique des Nations), dans un cadre qu’on pourrait qualifier de “mythologie fiscale”. Une annonce qui a suscité l’inquiétude de millions de citoyens qui, selon les déclarations du wali de Bank Al-Maghrib, auraient accès à des liquidités massives estimées à 403 milliards de dirhams en espèces.

Des hausses de prix qui aggravent la situation*

Une autre mesure controversée a été l’augmentation de 10 dirhams sur le prix de la bouteille de gaz, rapportant 2,2 milliards de dirhams (220 milliards de centimes) supplémentaires dans les caisses de l’État. Cette décision s’ajoute à d’autres mesures impopulaires qui alourdissent le quotidien des Marocains.

4.

Le fardeau de la dette publique

Le Maroc est également confronté à un fardeau de la dette publique. Les citoyens devront supporter 45 milliards de dirhams (4500 milliards de centimes) de frais d’intérêts et de commissions liées à la dette, ainsi que 67 milliards de dirhams (6700 milliards de centimes) pour le remboursement des échéances de la dette publique. De plus, le pays est lourdement endetté à l’international, avec une dette extérieure s’élevant à 69,2 milliards de dollars (soit environ 69 200 milliards de centimes), représentant plus de 45 % du PIB.

5.

Vente des actifs nationaux

Un autre aspect préoccupant est la vente de plus de 10 % des actifs nationaux, dont des hôpitaux, des administrations et des universités, pour un montant supérieur à 80 milliards de dirhams (8 000 milliards de centimes). Ces ventes s’inscrivent dans une stratégie de “financement innovant”, mais soulèvent des questions sur la gestion à long terme des ressources publiques et de l’avenir des services publics au Maroc.

6.

Des indicateurs sociaux alarmants

Le Maroc se classe au 120e rang mondial en termes de développement humain, derrière des pays comme la Libye, la Syrie et la Palestine. Il occupe la 157e place dans le domaine de l’éducation et n’a aucune université parmi les 1000 meilleures au monde. Par ailleurs, le taux d’analphabétisme reste stable, affectant plus d’un quart de la population, malgré les milliards dépensés dans des programmes éducatifs inefficaces.

7.

Pauvreté et chômage

Plus de 80 % des familles marocaines ont vu leur niveau de vie se détériorer. Le taux de chômage national atteint 21 %, tandis que 50 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans sont sans emploi. La situation est donc critique, avec une jeunesse désabusée et un avenir incertain.

8.

Le système judiciaire et les droits des citoyens

Le système judiciaire marocain est également sous pression. Des réformes récentes ont instauré des procédures civiles et criminelles qui limitent l’accès à la justice, rendant les droits des citoyens dépendants de leur solvabilité. Par ailleurs, des lois restrictives, comme la loi sur les grèves, ont réduit la capacité de la population à revendiquer ses droits.

9.

Dépendance extérieure et insécurité alimentaire

Le Maroc continue d’importer une grande partie de ses besoins alimentaires : 90 % de ses céréales, 90 % de ses graines oléagineuses, 100 % de ses aliments pour animaux, 50 % de son sucre et 25 % de ses besoins en viande. La situation devient encore plus préoccupante avec l’importation de lait en poudre et la dépendance croissante vis-à-vis des produits alimentaires étrangers.

10.

. *Conclusion : Une gouvernance marquée par la corruption et l’inefficacité

Le Maroc semble être un pays où les priorités sont mal orientées, et où les citoyens portent le fardeau d’une gestion publique inefficace et souvent corrompue. Si chaque peuple mérite la gouvernance qu’il a, la situation actuelle soulève des interrogations sur l’avenir du pays, notamment au niveau de la gestion économique et des inégalités sociales. Le gouvernement actuel semble plus préoccupé par des projets prestigieux et des financements externes que par la résolution des problèmes fondamentaux qui touchent les citoyens au quotidien.

Le pays se trouve à un carrefour critique, et seul un véritable changement dans la gestion des ressources et une gouvernance plus équitable pourront redresser la barre et répondre aux aspirations des Marocains.

Cet article met en lumière les défis économiques, sociaux et politiques que le Maroc doit affronter en 2025. Les statistiques et les faits présentés montrent clairement que le pays est confronté à des problèmes structurels qui nécessitent des solutions urgentes et profondes.

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