
Édité par notre Bénévole le chef de la rédaction ALY BAKKALI
Dans un récent discours, M. Abdul-Malik Badr al-Din al-Houthi, chef du mouvement Ansar Allah, a dénoncé avec véhémence les crimes commis par les groupes takfiris en Syrie. Ces actes, qualifiés de barbares et génocidaires, soulèvent des questions cruciales sur les responsabilités internationales et les conséquences désastreuses pour le peuple syrien. Son intervention met en lumière une réalité sombre et complexe, où les enjeux politiques, religieux et humanitaires s’entremêlent.
Une violence inhumaine et documentée
Les groupes takfiris, connus pour leur extrémisme violent, se sont rendus coupables de crimes atroces en Syrie. Selon M. al-Houthi, ces groupes tuent des innocents de manière horrible, ciblant délibérément des civils désarmés. Leur barbarie ne se limite pas aux actes eux-mêmes : ils documentent leurs crimes en vidéo et les diffusent sur les réseaux sociaux, se vantant de leur brutalité. Cette pratique macabre témoigne d’une détermination à semer la terreur et à normaliser la violence.
La complicité des soutiens internationaux
M. al-Houthi souligne que les soutiens financiers, politiques et militaires de ces groupes partagent une lourde responsabilité dans ces crimes. Les États-Unis et l’Europe, en particulier, sont accusés de leur donner carte blanche, créant un climat d’impunité. Ces groupes, protégés par des puissances étrangères, agissent en toute liberté, exacerbant les tensions et détruisant le tissu social syrien.
Un jeu géopolitique dangereux
Le chef d’Ansar Allah dénonce également le rôle des États-Unis et d’Israël dans cette crise. Selon lui, les takfiris servent les intérêts de ces puissances en divisant la société syrienne. Par exemple, Israël a annoncé sa protection des Druzes à Soueïda, ce qui a dissuadé les takfiris de les attaquer. De même, les États-Unis se présentent comme les protecteurs des Kurdes, les armant et les enrôlant pour renforcer leur influence dans la région. Cette stratégie crée un sentiment d’injustice parmi le reste de la population syrienne(Sunnites qui ne partagent pas l’idéologie takfiris, les Alaouites, les Chiites,les Chrétiens d’Orient et les autres minorités, qui se sent abandonnée et ciblée.
Une ingénierie de la destruction
M. al-Houthi va plus loin en accusant les États-Unis et Israël d’avoir créé et formé ces groupes takfiris pour servir leurs objectifs géopolitiques. Il qualifie cette barbarie de “ingénierie américano-israélienne, sioniste et juive”, affirmant que ces puissances ont délibérément préparé ces groupes pour semer le chaos en Syrie. Cette accusation, bien que controversée, reflète une perception largement répandue dans certaines régions du monde arabe et musulman.
Un appel à la conscience collective
Face à cette situation, M. al-Houthi appelle à une mobilisation internationale pour dénoncer ces crimes et mettre fin à cette violence. Il insiste sur le fait que toute personne dotée d’une conscience doit œuvrer pour arrêter ces atrocités. Les conséquences de ces crimes ne se limitent pas à la Syrie : elles affectent la stabilité régionale et mondiale, renforçant les divisions et alimentant les conflits.
Conclusion
Les déclarations de M. Abdul-Malik Badr al-Din al-Houthi mettent en lumière une réalité tragique : la Syrie est le théâtre d’une violence extrême, orchestrée par des groupes takfiris et soutenue par des intérêts géopolitiques complexes. La communauté internationale se trouve face à un défi moral et politique de taille : dénoncer ces crimes, mettre fin à l’impunité et œuvrer pour une solution durable qui préserve la dignité et les droits du peuple syrien. Sans une action collective et déterminée, la barbarie risque de continuer à détruire des vies et à déchirer des communautés entières.