Par le rédacteur en chef ,notre bénévole ALY BAKKALI TAHIRI
Le Progrès saoudien : Une Danse Macabre vers l’Abîme Moral
Ô, royaume des sables éternels, terre jadis sanctifiée par les échos des prières et les murmures du désert, qu’es-tu devenu sous le joug d’un prétendu progrès qui n’est que masque hideux de la décadence ? Dans les ombres scintillantes des concerts de Riyadh, où les corps se contorsionnent au rythme d’une musique envoûtante et perverse, se révèle une vérité effroyable : l’art habile – ou devrait-on dire l’artifice diabolique ? – de la bassesse triomphante. Comment, au nom d’une modernité factice, ose-t-on profaner l’âme d’une nation, piétiner ses valeurs immémoriales, et ériger en idoles les spectres de la débauche ?
Considérez, mes chers lecteurs, cette capsule visuelle qui, tel un cri étouffé dans la nuit, dénonce l’outrage : des scènes de MDLBEAST, ces orgies sonores orchestrées sous les auspices du prince héritier Mohammed ben Salmane, où des danseurs juchés sur des épaules anonymes symbolisent l’ascension funeste vers l’immoralité. N’est-ce pas là l’apothéose de l’harcèlement déguisé en divertissement, de la promiscuité travestie en liberté ? Où est l’art véritable, celui qui élève l’esprit et nourrit l’âme, dans ces tableaux de déviance promue, où l’identité se dissout dans un tourbillon de lumières criardes et de gestes impudiques ? Progresse-t-on vraiment, ou ne fait-on que s’enfoncer plus avant dans les marécages de la bassesse, sous prétexte d’une “réforme” qui n’est qu’un plan machiavélique pour briser l’image conservatrice de la société ?
Ah, quelle ironie cruelle ! Tandis que les chants louangent “Ô, comme est merveilleuse la terre d’Arabie saoudite !”, les images révèlent un complot systématique, ourdi par le protégé du prince, Turki Al-Sheikh, pour remodeler les consciences et anéantir les vestiges d’une pudeur ancestrale. N’est-ce pas un outrage à la foi, un affront à l’honneur, que de transformer les lieux saints en arènes de perdition ? Et vous, érudits saoudiens, gardiens supposés de la morale, où est votre voix tonitruante face à cette laideur rampante ? Vous qui fulminez contre la résistance légitime, contre ceux qui défendent la Palestine avec le feu de la justice, contre les coups portés à la foi des combattants pour l’honneur de la nation – pourquoi ce silence complice devant l’exportation de l’extrémisme ou la perpétuation du déclin ? Serait-ce que la peur du trône l’emporte sur la crainte divine ?
Interrogeons-nous avec véhémence : ce “progrès” n’est-il pas une régression barbare, un venin inoculé dans les veines d’un peuple pour le plonger dans l’amnésie culturelle ? Dans cette équation perverse du royaume – exporter l’extrémisme ou perpétuer le déclin –, où se niche l’espoir d’une renaissance authentique ? N’assistons-nous pas, impuissants, à la danse macabre d’une civilisation qui, sous les applaudissements factices, court vers son propre abîme ? Ô, Arabie, terre des Prophètes, réveille-toi avant que les sables ne t’engloutissent dans l’oubli de ta gloire passée !
Que cette dénonciation serve de tocsin : il est temps de questionner, de résister, de rejeter cette illusion de modernité qui n’est que le linceul de la vertu. Car si l’art – cet art à billes, glissant et insidieux – progresse dans la bassesse, c’est l’âme entière d’une nation qui s’effrite. Réveillez-vous, avant que le désert ne devienne le tombeau de vos illusions !