
Édité par notre bénévole Loucine BENLAIL directeur général du diplomatic.news
Par : Benlail Lhoucine
Écrivain politique, ancien agent de renseignement, directeur du journal Diplomates News, et vice-président de l’organisation “Non à l’injustice” en Europe
Dans un silence suspect, les années passent et de nombreuses affaires sensibles au Maroc restent pliées entre les lignes de la peur et du secret. Des dossiers sécuritaires et politiques, dont les héros ou les victimes ont disparu dans des circonstances obscures, et l’opinion publique marocaine n’a trouvé personne ayant le courage de poser la vraie question : Qui détient la vérité ? Et qui fuit devant elle ?
Ces allégations tournent autour d’une vengeance interne aux sphères sécuritaires et politiques marocaines, impliquant des empoisonnements, des assassinats déguisés et des liens avec le trafic de drogue.
Assassinats suspects
Abdelhak Khayam, ancien directeur du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), est décédé en août 2022 à l’hôpital Cheikh Zayed à Rabat au milieu d’informations sur des visites secrètes de personnalités sécuritaires, sans aucune explication officielle à l’opinion publique.
Le ministre Abdellah Baha est décédé au même endroit que le parlementaire Ahmed Zaidi.
Le médecin militaire Mourad Essaghir a été assassiné dans la ville de Tanger dans des circonstances encore enveloppées de mystère. Des agents secrets déguisés en journalistes ont été tués par empoisonnement.
Attaques contre la communauté juive marocaine
Un citoyen juif marocain a été tué à Marrakech, et le coupable a été présenté comme mentalement dérangé.
Des cas similaires à Casablanca ont été étouffés sans reddition de comptes.
La communauté juive marocaine vit des craintes d’attaques non déclarées, malgré sa loyauté au trône et sa position historique au sein du royaume.
Décès mystérieux au sein de la garde royale
Des cas de décès mystérieux ont été enregistrés pour un certain nombre de gardes du roi Mohammed VI, que ce soit à l’intérieur du Maroc ou à l’extérieur, souvent justifiés par une “crise de santé soudaine” sans enquêtes transparentes.
Liens avec le trafic de drogue et l’affaire “Escobar du Sahara”
Elles s’inscrivent dans le scandale de l'”Escobar du Sahara”. L’affaire a éclaté avec l’arrestation en 2019 de Haj Ahmed Ben Brahim (un Malien surnommé “l’Escobar du Sahara”), à Casablanca, pour trafic international de cocaïne. Il purge une peine de 10 ans au Maroc. Le scandale s’est élargi en 2023-2024 à un vaste réseau impliquant des figures politiques et élites marocaines, accusées de corruption, blanchiment d’argent et facilitation du trafic. Parmi les impliqués : Saïd Naciri (élu PAM, président du Wydad Casablanca), Abdenbi Bioui (ancien président de la région de l’Oriental, PAM), son frère Abderrahim Bioui, et d’autres avocats, notaires ou élus. Le procès en appel est en cours à Casablanca. Ben Brahim a collaboré avec les autorités, révélant des noms, ce qui a mené à ces arrestations. Beaucoup de politiciens sont trempés dans le trafic de drogue.
Escobar du Sahara, de la prison, a menacé de révéler tous les politiciens impliqués dans son trafic de cocaïne. Ils ont tenté de l’assassiner.
-Ainsi que tout récemment, Diplomaticnews a reçu des informations sur tentatives d’assassinat en prison de Zefzafi du Hirak Rif.
Faut-il rappeler que c’est les mêmes qui menacent le fils du doyen des avocats ex ministre Mohamed Ziane qu’il a visité son père, la peau sur les os en celulle isolée, alors qu’il a purgé sa peine injuste de trois ans,ils sont occupé à le tuer à petit feu !
Message à l’État et aux institutions
L’histoire ne s’efface pas, et les peuples n’oublient pas.
Nous ne cherchons pas la discorde, mais la vérité.
Nous voulons un Maroc qui respecte son histoire, affronte son passé, et établit une justice qui restaure la confiance du citoyen.
Qui a le courage d’ouvrir ces dossiers ?
Qui arrêtera la série du black-out ?
Qui rendra aux Marocains leur droit de connaître le destin de ceux qui ont servi cette patrie et sont morts dans l’ombre ?
Si un véritable État de droit existe, qu’il commence par là.
Car il n’y a pas de dignité sans justice, et pas de justice sans révélation de la vérité.
Benlail Lhoucine ex agent du renseignement
Directeur du journal Diplomates News
Vice-président de l’organisation “Non à l’injustice” en Europe