Par nos bénévoles Lhoucine BENLAIL directeur général et ALY BAKKALI TAHIRI rédacteur en chef du diplomaticnew.net
Le Grand Sommeil : Quand la Coupe d’Afrique Endort le Peuple et que les Élections se Trament dans l’Ombre !

Par des Observateurs Patriotes Indignés de la Démocratie Bafouée
Ô Maroc, terre de contrastes saisissants, où les stades illuminés résonnent des clameurs d’une Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025) financée à coups de milliards, tandis que les urnes électorales, ces gardiennes de notre destin collectif, sombrent dans un silence assourdissant ! N’est-ce pas là le comble de l’ironie, chers concitoyens, que dans ces derniers jours fatidiques avant la clôture des inscriptions aux listes électorales – ce 31 décembre 2025, implacable échéance pour les législatives de 2026 – notre paysage médiatique soit envahi, jour et nuit, par les dribbles et les tacles, reléguant au néant les débats cruciaux sur notre avenir ? Et pourquoi donc les journalistes, ces sentinelles supposées de la vérité, sont-ils devenus aveugles, muets face à cette diversion flagrante ? Serait-ce la pression insidieuse du pouvoir, cette chape de plomb qui pèse sur la liberté de la presse, où les voix indépendantes sont étouffées sous les menaces et les poursuites ? Comment expliquer ce blackout collectif, si ce n’est par une complicité tacite avec le régime, préférant magnifier les exploits sportifs plutôt que d’éclairer les enjeux électoraux qui scelleront notre sort ?
Comment ne pas s’indigner, comment ne pas hurler à l’injustice, lorsque l’État déverse pas moins de 150 milliards de dirhams – oui, vous avez bien lu, une somme astronomique équivalente à près de 15 milliards de dollars – pour organiser cet événement sportif, contractant des dettes qui pèseront sur nos épaules et celles de nos enfants pendant un demi-siècle ? Des prêts colossaux pour des stades rutilants, des fan zones inaugurées en fanfare à Rabat et ailleurs, des retransmissions incessantes qui hypnotisent les masses ! Mais pour alerter le peuple sur les élections imminentes, pour organiser des émissions spéciales, des interviews incisives des candidats, des débats enflammés où les idées s’affrontent ? Rien. Un vide sidéral, une diversion orchestrée avec une maestria machiavélique. Pourquoi ce blackout médiatique, si ce n’est pour cuire les lois les plus scélérates dans l’ombre, pour perpétuer l’hégémonie d’une élite discréditée, à l’image de ce gouvernement Akhannouch qui a perdu toute légitimité populaire sans que l’on en débatte ouvertement ?
Et que dire de nos frères et sœurs marocains résidant à l’étranger (MRE), ces héros invisibles qui injectent dans les veines de notre économie près de 8 % de notre PIB en devises fortes, soutenant des familles entières et stabilisant notre balance des paiements ? Eux, qui font entrer des milliards chaque année, sont traités comme des vaches à lait : bons pour les transferts financiers, mais relégués au rang de citoyens de seconde zone quand il s’agit de voter ! Pas de représentants dédiés, pas de bureaux de vote dans les consulats ou ambassades – une aberration flagrante qui les exclut de facto du processus démocratique. Et pire encore, même ces MRE, dispersés aux quatre vents du globe, ne sont pas informés de cette échéance cruciale ! Comment pourraient-ils l’être, quand les médias nationaux les ignorent superbement, et que les autorités ne daignent pas lancer des campagnes de sensibilisation à leur intention ? N’est-ce pas là une trahison flagrante, un déni de justice qui mine les fondements mêmes de notre citoyenneté ? Pourquoi cette discrimination odieuse, si ce n’est pour museler des voix potentiellement critiques, issues d’horizons plus libres ?
Mais attendez, chers lecteurs, le comble de l’absurde est atteint avec cette loi scélérate, cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de quiconque ose douter de la “transparence” des élections ! Imaginez : quiconque affirme que les scrutins sont truqués, quiconque ose questionner l’intégrité du processus, risque jusqu’à cinq ans de prison ferme ! N’est-ce pas la preuve irréfutable que le Makhzen a verrouillé tout le système, étouffant dans l’œuf toute critique légitime ? Pourquoi une telle mesure draconienne, si ce n’est pour protéger un régime qui craint la lumière, un establishment qui sait ses fondations pourries ? Les paris sont ouverts, mes amis : le Makhzen, ce pouvoir occulte, nous imposera à nouveau le franc-maçon Aziz Akhannouch, cet homme d’affaires omnipotent qui a pillé le pays, s’arrogeant le contrôle des hydrocarbures via son empire Akwa, et accaparant tous les gros projets de l’État – infrastructures titanesques, désalinisation de l’eau de mer, projets d’hydrogène vert, et j’en passe ! Conflits d’intérêts flagrants, enrichissement personnel au détriment du peuple – voilà le legs de cet homme, et pourtant, le voilà prêt à être reconduit, tel un monarque déguisé !
Chers compatriotes, réveillez-vous ! N’entendez-vous pas le tic-tac funeste de l’horloge qui égrène les jours jusqu’au 31 décembre ? N’êtes-vous pas outrés par cette manipulation éhontée, où la CAN 2025, avec ses promesses de gloire éphémère et ses coûts exorbitants, sert de paravent à une refonte silencieuse de notre paysage politique ? Des lois électorales controversées se préparent dans les coulisses, des irrégularités pointent déjà le bout de leur nez, et le peuple, engourdi par les retransmissions footballistiques, risque de se réveiller trop tard, enchaîné à un système qui perpétue l’injustice et l’exclusion.
Mais il n’est pas trop tard pour inverser la vapeur ! Inscrivez-vous, mobilisez-vous, devenez acteurs de votre destin plutôt que victimes d’un jeu truqué. Car si nous laissons passer cette opportunité, si nous cédons à la torpeur collective, alors nous aurons nous-mêmes signé l’arrêt de mort de notre démocratie naissante. Le changement ne viendra pas des stades bondés, mais des urnes remplies de voix conscientes. Agissez, avant que l’ombre ne dévore la lumière !
S’inscrire, participer, transformer : tel est le cri du cœur pour un Maroc éveillé.