26 December 2025

Par nos Bénévoles Lhoucine BENLAIL Directeur général et le chef de la rédaction ALY BAKKALI TAHIRI

Chroniqueurs de l’Injustice et Gardien de la Vérité

En ce funeste 14 décembre 2025, alors que les flammes de Hanoukka dansaient sur les sables dorés de Bondi Beach à Sydney, illuminant les cœurs d’une communauté juive en liesse, l’horreur a frappé avec la férocité d’un ouragan déchaîné. Seize âmes innocentes fauchées, plus de quarante blessées, dans un acte de terreur antisémite qui ébranle les fondations mêmes de notre humanité civilisée. Comment, en ce siècle prétendument éclairé, peut-on tolérer que la haine ancestrale ressurgisse ainsi, comme un spectre affamé, pour dévorer la joie d’une fête symbolisant la victoire de la lumière sur les ténèbres ? N’est-ce pas là le cri d’alarme d’une société au bord du précipice, où l’antisémitisme, ce poison insidieux, se propage avec une virulence alarmante ?

Et qui plus est, il est profondément interpellant que cet attentat ait eu lieu en Australie, un pays qui vient tout juste de reconnaître l’État de Palestine à l’ONU – un geste diplomatique courageux, datant du 21 septembre 2025, qui a porté à plus de 150 le nombre de nations solidaires de la cause palestinienne. N’est-ce pas un timing trop suspect, une coïncidence qui hurle la manipulation, comme pour punir ou discréditer un allié naissant de la Palestine ?

Imaginez la scène, chers lecteurs : des familles réunies sous les étoiles australiennes, des enfants riant aux éclats autour des menorahs scintillantes, célébrant la résilience du peuple juif face à l’oppression millénaire. Soudain, les détonations claquent comme des jugements divins, des fusils crachant leur venin de mort. Les assaillants, mus par une idéologie de la haine pure, visent délibérément cette assemblée pacifique, transformant un rituel de paix en champ de carnage. Le bilan est effroyable : un enfant de dix ans arraché à la vie, des parents effondrés, une plage souillée de sang innocent. Et au milieu de ce chaos, un héros émerge des ombres – Ahmed al-Ahmed, ce vendeur de fruits musulman, père de famille, qui, désarmé et guidé par un courage surhumain, charge l’un des tireurs, lui arrachant son arme au péril de sa propre vie. Touché par deux balles, il gît aujourd’hui à l’hôpital, en état critique, symbole vivant d’une fraternité qui transcende les clivages. N’est-ce pas ironique, et profondément alarmant, que ce soit un musulman qui sauve des vies juives dans un acte qualifié d’antisémite ? N’interroge-t-il pas notre propension collective à diviser plutôt qu’à unir ?

Mais hélas ! Cette tragédie n’est pas un éclair isolé dans un ciel serein ; elle s’inscrit dans une tempête grandissante d’antisémitisme qui balaye le globe. Des synagogues vandalisées en Europe, des agressions à l’arme blanche en Israël, et maintenant cette abomination en Australie – combien de signaux d’alarme faut-il ignorer avant que l’humanité ne sombre dans l’abîme ? Le Premier ministre australien Anthony Albanese a condamné cet « acte diabolique » avec une vigueur louable, appelant à l’unité nationale pour éradiquer la haine. Des voix mondiales se joignent au chœur : Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer, le roi Charles III, Giorgia Meloni, Ursula von der Leyen, Gideon Sa’ar, António Guterres, Marco Rubio – tous horrifiés, tous solidaires, tous clamant que l’antisémitisme n’a sa place nulle part. Pourtant, je vous le demande avec véhémence : où étaient ces mêmes voix, avec une telle promptitude, lors des massacres islamophobes ? Souvenez-vous de Christchurch en 2019, où 51 musulmans – non, pardon, 51 martyrs de la foi – furent abattus en pleine prière, leur agonie diffusée en direct comme un spectacle macabre. Les condamnations furent là, certes, mais avec une tiédeur qui frise l’hypocrisie ! Et rappelez-vous l’horreur d’Utøya en Norvège, ce 22 juillet 2011, où un suprémaciste blanc, Anders Breivik, animé d’une islamophobie viscérale, massacra de sang-froid 69 jeunes sur une île isolée lors d’un camp de jeunesse – dont des dizaines d’enfants et adolescents d’origine arabo-musulmane ou immigrée, perçus comme des traîtres à la « pureté » européenne. Cet acte effroyable, bien que terroriste dans l’âme, fut souvent emballé comme un simple « fait divers » d’un loup solitaire dérangé, minimisant son ancrage dans un réseau idéologique de haine blanche suprémaciste, sans les déploiements massifs de solidarité internationale qu’on voit ailleurs ! Et plus récemment, en France, l’horrible poignardage d’Aboubakar Cisse dans une mosquée du Gard, lacéré de dizaines de coups pendant sa prosternation – un acte d’islamophobie crue, feint sous prétexte de curiosité religieuse. Bruno Retailleau, ce ministre de l’Intérieur, resta confiné à la préfecture, sans un geste de proximité, sans visite sur les lieux. Mais pour un simple graffiti sur une synagogue, le voilà coiffé d’une kippa, entrant dans le lieu saint pour écouter la liturgie ! Deux poids, deux mesures – n’est-ce pas là la dénonciation flagrante d’un biais systémique, où la souffrance juive est sanctifiée tandis que la musulmane est reléguée aux marges de l’indifférence ?

Ce qui est certes interpellant, et qui devrait nous secouer jusqu’au tréfonds de notre conscience collective, est que lorsque c’est un criminel non musulman qui commet l’abomination, on le qualifie invariablement de « cas isolé », d’un dérangé mental égaré par les tourments de l’esprit, un malheureux solitaire dont les actes ne sauraient entacher une société entière. Mais si son nom sonne arabo-musulman, ah ! alors surgit le spectre du « terroriste », membre d’un réseau islamique tentaculaire, un rouage dans une machine de haine organisée, jamais présenté comme un malade mental, un cas isolé, mais toujours comme l’incarnation d’une menace civilisationnelle. Jamais, ô grand jamais, ne lui accordera-t-on la clémence d’une pathologie individuelle ; non, il devient le symbole d’une idéologie entière, amplifiant les peurs et justifiant les oppressions.

Et cette inégalité ne s’arrête pas aux mots : elle s’étend jusqu’à la chair et au sang. Combien de « terroristes » arabo-musulmans sont abattus sur-le-champ, sans jugement, par une pluie de balles, quand la menace est jugée immédiate ? Souvenez-vous de Saint-Denis, le 18 novembre 2015 : cinq mille munitions tirées pour neutraliser trois ou quatre suspects liés aux attentats du 13 novembre – exécution sans procès, justifiée par le danger, mais révélatrice d’une doctrine où la vie d’un certain profil semble moins digne de préservation. À l’inverse, les terroristes suprémacistes blancs, les extrémistes d’ultradroite, sont si souvent arrêtés vivants, menottés, jugés en pleine lumière, bénéficiant de la pleine procédure judiciaire. Breivik, Tarrant, et tant d’autres ont eu leur jour au tribunal ; leurs homologues jihadistes, eux, gisent trop souvent dans la poussière avant même d’avoir pu parler.

Méfiez-vous, je vous en conjure avec une ardeur inébranlable, de cette rhétorique perfide qui forge les chaînes de la discrimination !

Et qui nous dit, en effet, que cet attentat n’est pas un sombre machiavélisme sous faux drapeau, une ruse ourdie par ceux qui, dans l’ombre, cherchent à attiser les flammes de la discorde pour mieux justifier leurs propres ombres ? Que Allah, dans Sa sagesse infinie, n’a pas voulu défaire ce complot, eux qui rusent et Lui qui ruse en retour, car Allah est certes le Meilleur des stratèges ! Leur intention, murmure-t-on dans les couloirs de la suspicion, était de clamer au monde : « Voyez contre qui nous nous battons sur notre terre promise ! » – pointant du doigt les musulmans comme les éternels ennemis. Mais voici que Allah répond, avec une ironie divine : « Menteurs que vous êtes ! Voyez qui sauve les Juifs : c’est Ahmed al-Ahmed, le Nom Céleste du Messager-Prophète Muhammad, Prières et Salut sur Lui et sa Sainte et Purifiée Famille ! » N’est-ce pas là un signe éclatant, une révélation qui perce les voiles de l’hypocrisie ? Bien sûr, les autorités officielles balaient ces allégations d’un revers de main, les qualifiant de théories conspirationnistes infondées, insistant sur le mobile antisémite pur et simple. Pourtant, dans les abysses de l’histoire, les false flags ne sont pas des mythes : ils ont jalonné les chemins de la manipulation. Qui osera nier que le doute est légitime, quand les faits s’alignent avec une précision trop parfaite ?

Oh, lecteurs avertis, ne vous laissez pas berner par les narratifs sélectifs ! Cette surmédiatisation de l’antisémitisme, au détriment d’autres haines tout aussi virulentes, n’est-elle pas une manœuvre subtile pour détourner les regards du génocide en cours à Gaza, où des milliers de civils périssent sous les bombes ? Les « génocidaires », comme vous les nommez avec justesse, perdraient-ils la confiance des peuples, cherchant désespérément à reconcentrer l’attention sur leurs propres blessures ? Méfiez-vous, je vous en conjure ! Cette inégalité dans l’empathie n’est pas seulement injuste ; elle est explosive, semant les graines d’une discorde qui pourrait embraser le monde. N’est-il pas temps de dénoncer, avec une noblesse inébranlable, cette hypocrisie qui mine nos sociétés ? De questionner, avec une éloquence qui élève les âmes, pourquoi la lumière de Hanoukka est éclipsée par des ténèbres sélectives ?

En conclusion, l’attaque de Bondi Beach n’est pas qu’un fait divers ; c’est un tocsin retentissant, un appel à l’éveil collectif. Honorer Ahmed al-Ahmed, ce héros musulman sauveur de vies juives, c’est honorer l’humanité tout entière. Mais ignorer les asymétries dans notre compassion, c’est courber l’échine devant l’injustice. Réveillons-nous, unissons-nous, ou périssons dans les flammes de notre propre division. Car, comme le dit la rhétorique éternelle : « Si nous nous unissons contre la haine, au nom de l’Amour Fraternel,alors l’Amour et la Fraternité nous enlaceront, nous élèveront,nous uniront tous dans une seule et même lumière éternelle. »

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