Par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net
Quand : dimanche 3 décembre 2023 (10h45).
Localisation : Quartier du Golf, faubourg Daly Ibrahim, Villa 27, proche de l’entrée d’Alger.
Événement : Plus d’une trentaine de membres du Service algérien de renseignement (DRS), accompagnés d’un officier de la Sécurité militaire (DSCA), ont pris d’assaut la villa de l’ancien ministre de la Défense Khaled Nizar (l’architecte de la Décennie noire) afin de l’arrêter le accusations de planification d’un coup d’État militaire.
Immédiatement après l’arrivée du président algérien Abdelmadjid Tebboune, jeudi 30 novembre 2023, dans l’État de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, en visite officielle, sa première à l’intérieur du pays, accompagné du chef d’état-major de l’armée, Saïd Chengriha, jusqu’à ce que l’heure “H” sonne, lorsqu’un groupe d’officiers de l’armée algérienne a perpétré un coup d’État militaire en coordination avec… Certains éléments de la Garde Républicaine, à l’insu de son commandant, le général Ben Ali Ben Ali, âgé de quatre-vingt-dix ans. .
Les jeunes officiers, mécontents de la politique menée par le régime, ont été soutenus par des dizaines de soldats armés qui ont réussi, en quelques minutes, à resserrer le contrôle sur le palais Al-Muradiyeh, notamment sur le bureau présidentiel et celui du président de la République. La république.
Cette première tentative de coup d’Etat sous le président Abdelmadjid Tebboune était sur le point d’aboutir, sans l’intervention du général major Mohamed Berkani, commandant de la deuxième région militaire d’Oran, affilié à l’aile d’Abdelmadjid Tebboune. , et a été nommé à ce poste sur recommandation du Président il y a seulement exactement un an, le 5 décembre 2022. .
Le général de division Muhammad Barkani a utilisé les armes les plus récentes à sa disposition, telles que des avions de combat et des hélicoptères, et a fourni à ses équipes de soldats des armes avancées qui ont joué un rôle décisif dans le contrôle de la situation, après qu’ils se soient affrontés violemment avec les auteurs du coup d’État militaire. dont les phases dramatiques se sont déroulées dans la cour du palais Muradiyah, qui ont fait des dizaines de morts. Des deux côtés, les blessés graves ont été transférés à l’hôpital militaire d’Ain Naaja.
Les détails du plan de coup d’État militaire auraient eu lieu de cette manière : après avoir contrôlé le palais d’Al-Mouradia, le bâtiment de la radio et de la télévision et le siège du ministère de la Défense, Abdelmadjid Tebboune et Chengriha auraient été arrêtés immédiatement après leur atterrissage à Al-Mouradia. -Aéroport International Houari Boumediene.
La chose intéressante qui n’a pas retenu l’attention des observateurs, au moment où Abdelmadjid Tebboune a quitté l’aéroport Major Farraj Tindouf, pour regagner la capitale, c’est la conversation feutrée qui a eu lieu sur le tarmac de l’aéroport, entre le chef d’état-major de l’armée, Saïd Chengriha. , et le commandant de la gendarmerie de protection des frontières, et il ressort de l’analyse des images que Saïd Chengriha après… Dès qu’il a reçu la nouvelle du coup d’État militaire, il a été averti de manière inappropriée, en utilisant l’index du deuxième doigt de sa main droite, pour renforcer la surveillance de la barrière frontalière, et Shangriha l’a confirmé en pointant ses mains vers ses yeux.
Les premières investigations menées auprès des officiers arrêtés ont confirmé l’implication de l’ancien ministre de la Défense Khaled Nezzar et de l’homme fort Mohamed Mediène, dit « général Tawfik ». Il a dirigé les services de renseignement algériens pendant deux décennies et demie (18 février 1990 – 13 septembre 1990). 2015) et a été démis de ses fonctions par le président Abdelaziz Bouteflika.
Le général de division Jabbar Mehanna, directeur de la sécurité extérieure, a donné ordre aux directeurs des journaux et sites Internet algériens de ne publier aucune nouvelle sur cette opération putschiste, actuellement entourée d’un mur du silence et du secret, par crainte de déstabiliser l’image du pays. régime, tant sur le plan extérieur qu’intérieur, à la lumière de la dégradation des conditions économiques et sociales. La popularité du président Abdelmadjid Tebboune est tombée à un niveau bas à l’approche de la date des élections présidentielles.
S’ajoute à la stagnation politique que connaissent les partis politiques, les organisations de la société civile et les associations depuis l’investiture d’Abdelmadjid Tebboune à la présidence du pays le 19 décembre 2019.