Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net
Source: https://maghrebalalam.com/
Les autorités belges ont émis un mandat d’arrêt contre l’ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun, sur fond d’affaire de corruption marocaine au Parlement européen.
La presse européenne d’aujourd’hui s’interroge : faut-il ou non arrêter les principales personnalités accusées de corruption du Parlement européen ?C’est la question au cœur du scandale du « Marocgate », les allégations de corruption les plus graves ayant frappé les institutions de l’Union européenne depuis des décennies. Dans le cadre d’une enquête à grande échelle menée par la police et les renseignements belges, de hauts responsables diplomatiques et gouvernementaux ont été accusés d’avoir transféré de l’argent à des membres du Parlement européen en échange d’influencer des décisions en faveur du Maroc.
Un dossier qui révèle l’ingérence dynamique de l’État marocain à travers ses espions en Europe, notamment en Belgique, dans l’affaire de corruption généralisée qui a conduit à l’arrestation ou à l’implication de nombreux parlementaires européens par la justice belge, et à l’implication des ambassadeurs marocains, dont l’ambassadeur en Belgique. Un document mettant en avant l’implication d’informateurs belgo-marocains travaillant pour les services de renseignement du Royaume du Maroc.
En janvier, les autorités belges ont émis un avis national d’arrestation de l’ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun, selon des rapports de la police belge consultés par POLITICO.Les médias belges révèlent qu’Abderrahim Atmoun, ancien parlementaire et actuel ambassadeur du Maroc en Pologne, est dans le viseur de la justice belge après le scandale de corruption qui a touché le Parlement européen.Le nom d’Abdel Rahim Atmoun a été évoqué dans le scandale de corruption qui secoue le Parlement européen. Selon le quotidien « Le Soir.be », il était impliqué dans un réseau de corruption de parlementaires enquêté par le Parquet belge.
Maroc, mais il est parti tôt et a gardé secrète la date de son voyage.
Europol et Eurojust, les deux agences responsables des mandats d’arrêt européens, ont posé des questions au parquet fédéral belge.
L’enquête est en cours sur certains bourgmestres et certains services de police sont complices dans cette affaire d’espionnage contre l’État belge.