
Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net
Dans un pas historique sans précédent, Cheikh Suleiman Van Aal a été nommé Mufti du Conseil des Oulémas Musulmans de Belgique. Cette nomination revêt une importance particulière, car il est le premier Belge d’origine belge à se convertir à l’Islam et à accéder à une fonction aussi éminente dans l’histoire du pays. Cette désignation marque une avancée majeure pour la communauté musulmane en Belgique, reflétant son intégration croissante et son influence dans la société belge.
Un parcours spirituel inspirant
Cheikh Suleiman Van Aal a embrassé l’Islam à l’âge de 18 ans, suivant ainsi les pas de sa mère, qui s’était convertie six ans auparavant. Ce choix marqua le début d’un cheminement spirituel profond et engagé. Désireux d’approfondir sa connaissance de l’Islam, il s’est rendu au Soudan pour mémoriser le Saint Coran, un texte inimitable et intraduisible qui occupe une place centrale dans la vie des musulmans. Cette étape fut déterminante dans sa formation religieuse.Par la suite, Cheikh Suleiman a étudié l’arabe classique et les fondements de la religion islamique, se plongeant dans les sciences religieuses avec rigueur et passion. Il a été particulièrement impressionné par les travaux du savant Al-Ghazzi, dont l’exégèse en 30 tomes du Coran a profondément influencé sa compréhension des textes sacrés. Aujourd’hui, il maîtrise couramment l’arabe littéraire, une compétence qui lui permet d’accéder directement aux sources islamiques et de transmettre leur enseignement avec précision.
Une mission de dialogue et de coexistence
En tant que Mufti, Cheikh Suleiman Van Aal s’engage à renforcer le rôle religieux et spirituel des musulmans en Belgique. Il entend promouvoir les valeurs islamiques authentiques tout en favorisant le dialogue interreligieux et la compréhension mutuelle entre les différentes communautés qui composent la société belge. Son expérience personnelle en tant que converti lui confère une perspective unique pour aborder les questions liées à l’intégration, à la tolérance et à la coexistence pacifique. Un symbole de diversité et de tolérance
La nomination de Cheikh Suleiman Van Aal représente bien plus qu’une simple reconnaissance religieuse. Elle incarne un symbole fort de la diversité culturelle et religieuse de la Belgique. En tant que Mufti, il devient un ambassadeur de la coexistence et de l’harmonie entre les différentes confessions, reflétant ainsi la richesse multiculturelle du pays. Cette nomination témoigne également de l’influence grandissante de la communauté musulmane dans la formation du paysage religieux et social belge.
Vers une autonomie religieuse belge
Dorénavant, il y aura de plus en plus d’imams et de oulémas belges, ce qui aura pour effet, dans un laps de temps assez court, qu’il ne sera plus nécessaire d’importer des oulémas et des imams de l’étranger. Cette évolution permettra à la Belgique de devenir autonome dans la gestion de ses affaires religieuses, tout en réduisant l’influence d’idéologies qui ne correspondent pas toujours aux aspirations des citoyens belges. Cette autonomie renforcera l’identité religieuse locale et favorisera une pratique de l’Islam en phase avec les réalités et les valeurs de la société belge.
Un tournant majeur pour la Belgique
Cette nomination historique marque un tournant significatif dans le paysage religieux belge. Elle souligne l’évolution de la société belge vers une plus grande reconnaissance de la diversité religieuse et culturelle. Cheikh Suleiman Van Aal, par son parcours et son engagement, incarne cette évolution et ouvre la voie à une meilleure compréhension mutuelle entre les différentes communautés.
En conclusion,
la nomination de Cheikh Suleiman Van Aal en tant que Mufti du Conseil des Oulémas Musulmans de Belgique est un événement marquant qui reflète l’intégration et l’influence croissante de l’Islam en Belgique. Elle symbolise également un pas important vers une société plus inclusive, respectueuse et tolérante, où la diversité religieuse et culturelle est célébrée comme une richesse commune. Avec l’émergence d’une nouvelle génération d’imams et de oulémas belges, la Belgique s’achemine vers une autonomie religieuse qui renforcera son identité tout en préservant ses valeurs démocratiques et pluralistes.