27 November 2025

Par le rédacteur en chef ALY BAKKALI TAHIRI

Ô France, berceau des Droits de l’Homme, toi qui as forgé l’idéal d’une République indivisible et laïque, où es-tu donc tombée pour que ton sol, jadis fertile en justice, soit aujourd’hui arrosé du sang palestinien par tes silences complices ? Regarde-toi dans le miroir brisé de l’Histoire : tu interdis le mot même qui nomme l’horreur à Gaza, tu cries « À bas le voile ! » tout en hissant la menorah ensanglantée sous les dorures de l’Élysée, tu étouffes les cris de solidarité sous les menottes de l’apologie du terrorisme, tandis que la Tour Eiffel, symbole de ta grandeur, s’habille d’un niqab étoilé aux couleurs de l’oppresseur. Et la liste, hélas, est un linceul trop long pour un peuple qui agonise sous les bombes : dons à Tsahal remboursés par tes impôts, Franco-Israéliens impunis pour leurs crimes, drapeaux palestiniens bannis comme des reliques maudites. Voilà ton projet, France – un projet de vassalité morale, où la liberté n’est qu’un masque pour la soumission, et la justice, un écho lointain dans les ruines de Gaza.

Dis-moi, France, quand as-tu décidé que le génocide n’était plus un crime, mais un tabou linguistique ? En juillet 2025, la députée Caroline Yadan, soutenue par la ministre Aurore Bergé, dépose une proposition de loi pour interdire l’usage du mot « génocide » afin de qualifier l’anéantissement de Gaza – ce massacre qui, selon les experts de l’ONU et l’historien israélien Omer Bartov, porte tous les stigmates d’un crime contre l’humanité : 459 733 martyrs au 27 novembre 2025, dont 67 % de femmes et d’enfants, une famine organisée, des hôpitaux rasés, des écoles pulvérisées.

Des rapports de l’ONU, d’Amnesty International, de la Cour internationale de Justice qualifient cela de « fémigénocide », de « destruction systémique » – et toi, France, tu réponds par une censure verbale, une falsification historique, comme l’a dénoncée Bergé elle-même sur France Info, qualifiant de « falsification » toute invocation du terme.

Pourquoi cette pudeur sélective ? Parce que nommer le génocide, c’est admettre ta complicité : tes armes exportées à Tsahal, tes silences diplomatiques, tes veto à l’ONU pour protéger l’oppresseur. Et pendant que Gaza crève de faim – un million d’ordres d’évacuation en mai 2025, Rafah rasée en août –, tes tribunaux, écho du Parquet national antiterroriste, ouvrent des enquêtes pour « complicité de génocide » contre des Franco-Israéliens qui bloquent l’aide humanitaire aux frontières de Nitzana et Kerem Shalom. Mais poursuites sérieuses ? Non, France : ces enquêtes traînent, symboliques, tandis que les soldats franco-israéliens – des centaines ayant servi dans les unités d’élite à Gaza – rentrent chez eux sans un frisson de justice, accusés au mieux de « crimes de guerre » dans des plaintes déposées par l’UJFP ou la LDH, mais jamais condamnés. 41 42 47 Où est la balance, France ? D’un côté, l’impunité pour les bourreaux ; de l’autre, la traque impitoyable pour les témoins.

Et cette laïcité à deux vitesses, ce cri de guerre déguisé en vertu républicaine : « À bas le voile ! » scandé par Gabriel Attal, Premier ministre en 2024, qui ose affirmer que le hijab symbolise l’« asservissement des femmes », pendant que la menorah, allumée le 7 décembre 2023 à l’Élysée sous les yeux de Macron – ce Young Global Leader de Schwab –, retentit de chants hébraïques « Ma’oz Tsour » sans une once de scandale. 0 Haut la menorah, dis-tu ? Ensanglantée du sang de centaines de milliers de Palestiniens – 40 000 morts à Gaza en 2024-2025, selon l’ONU, une hécatombe de femmes et d’enfants sous les bombes financées par tes alliés. 3 Toi qui interdis l’abaya à l’école, le jeûne du Ramadan pour les mineures, tu célèbres Hanouka comme un « geste symbolique contre les ténèbres » – mais quelles ténèbres, France ? Celles de Gaza, où l’électricité est un luxe et la lumière, une cible pour les drones ? Ta laïcité n’est plus neutre : elle est théocratique, vassale d’un sionisme qui érige l’antisémitisme en bouclier pour ses crimes, pendant que l’islamophobie d’État explose (+75 % d’actes anti-musulmans en 2025). 3

Pire encore, France, tu finances l’oppresseur avec les deniers de tes citoyens : des dons à Tsahal, déductibles fiscalement à 60 % pour les particuliers, via des associations comme Libi France qui a récolté 457 000 euros depuis octobre 2023 pour « le confort des soldats » – couvertures, kinés, repas, tout ce qui arme indirectement le génocidaire. Bercy a beau clamer l’illégalité en 2023, ces niches fiscales persistent, un scandale que des questions parlementaires de 2025 qualifient de « financement public de la guerre génocidaire ». Et pendant que tes impôts arment les bombes qui tuent à Rafah, tu criminalises la solidarité : manifestations pro-Palestine interdites depuis 2023, avec 626 poursuites pour apologie du terrorisme au 30 janvier 2024, un chiffre qui explose en 2025.

À Troyes, arrêté municipal jusqu’au 15 octobre 2025 interdisant drapeaux et manifs ; à Chalon-sur-Saône, banni par le maire Platret pour « étendard de violence » – suspendu par la justice en juin, mais réactivé par l’Intérieur. Brandir un keffieh au Tour de France ? Interpellation. Crier « Mort à Israël » ou hisser un drapeau palestinien ? Apologie du terrorisme, gardes à vue, peines de prison avec sursis – comme pour Jean-Paul Delescaut de la CGT, condamné un an pour un tract liant souffrances palestiniennes et 7 octobre. Omar Alsoumi, porte-parole d’Urgence Palestine, jugé en mai 2026 pour avoir qualifié le 7 octobre de « déluge d’Al-Aqsa » – résistance pour les uns, terrorisme pour tes procureurs.

Et la Tour Eiffel ? En 2023, illuminée aux couleurs d’Israël – bleu et blanc, étoile de David –, un « niqab étoilé à six branches » comme tu l’appelles, avec des lignes bleues évoquant certainement le Nil et l’Euphrate, ambitions impérialistes du Grand Israël.

En septembre 2025, un geste « équilibré » avec Palestine et Israël reliés par une colombe – mais trop tard, trop symbolique, pendant que tes préfets arrachent les drapeaux palestiniens des mairies au nom de la « neutralité ».

Voilà ton projet, France : un apartheid intérieur, où la voix palestinienne est muselée, où la solidarité est un crime, où l’État finance l’oppresseur tout en réprimant l’opprimé. Macron, élu par 13 % des inscrits, ose parler d’« hydre islamiste » tout en ignorant l’hydre sioniste qui dévore Gaza. Et derrière ? Schwab et son WEF, Lagarde et sa BCE, un agenda mondialiste qui sacrifie la Palestine sur l’autel des alliances atlantistes. Réveille-toi, France, avant que ton silence ne te condamne aux yeux de l’Histoire ! Car demain, quand Gaza ne sera plus qu’un souvenir, et que tes enfants demanderont des comptes, que diras-tu ? Que la laïcité justifiait le sang ? Que la liberté d’expression s’arrêtait aux frontières de l’impérialisme ?

Non, France : il est temps de hurler la vérité, d’arracher les voiles de l’hypocrisie, de hisser le drapeau palestinien non comme un défi, mais comme un cri de Justice. Car la Paix ne viendra pas des bombes que tu finances, mais des consciences que tu libères.

Que la paix soit sur les Martyrs de Gaza, sur les opprimés de France, et que la malédiction divine frappe les complices de l’injustice.
As-salâmu ‘alaykum wa rahmatullâhi wa barakâtuh.

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