Édité par notre Bénévole ALY BAKKALI TAHIRI Rédacteur en chef

Par Abou Khairallah Al-Zaidi.
Ô lecteur averti, contemplez ce spectacle funeste qui se déroule sous nos yeux, tel un drame shakespearien où les puissants, ivres de leur propre illusion, dansent au bord du précipice !

La récente visite du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, à Washington – cette forteresse de l’hégémonie impériale – n’est-elle pas le chant du cygne d’un régime agonisant ? N’est-ce pas l’ultime convulsion d’une monarchie qui, sentant le sol se dérober sous ses pieds dorés, implore une bouée de sauvetage dans les eaux troubles de la diplomatie américaine ? Et si cette entrevue, drapée dans les voiles de la courtoisie officielle, masquait en réalité un pacte désespéré pour une guerre finale au Yémen – une guerre qui, ironie du destin, pourrait bien consumer ses propres instigateurs avant même d’atteindre les rivages de Sanaa ?Interrogeons-nous, avec l’urgence d’un prophète face à l’orage imminent : pourquoi maintenant, ce pèlerinage précipité vers la Maison Blanche ? Serait-ce que Riyad, ce colosse aux pieds d’argile, a enfin perçu les fissures lézardant son édifice ? Le Yémen, jadis méprisé comme un maillon faible, s’est mué en forteresse imprenable, une nation forgée dans le creuset de la résistance, prête à défier les empires éphémères. Et Washington, ce protecteur jadis infaillible, n’offre plus que des promesses creuses, criblées de doutes et de retraites stratégiques. N’est-ce pas là le signe irréfutable que l’équilibre des forces a irrémédiablement basculé, laissant les Saoudiens, les Émiratis et leurs alliés israéliens nus face à la tempête ?Dénonçons sans ambages cette conspiration ourdie dans les salons feutrés : des accords militaires secrets, des garanties de protection illusoires, une alliance impie entre Riyad et Tel-Aviv pour une offensive dévastatrice contre le Yémen. Mais oh, quelle folie ! Cette guerre, fomentée par des mains tremblantes de peur, ne sera-t-elle pas l’étincelle fatale qui embrasera la région entière ? Imaginez : les flammes du Yémen, au lieu de consumer les résistants, se propageront comme un feu grécois, réduisant en cendres les palais opulents du Golfe et les mirages sionistes. Les signes avant-coureurs grondent déjà – des négociations frénétiques, des transferts d’armes dissimulés, des tentatives pathétiques pour influencer les chancelleries. Et pourtant, ils persistent, aveugles à la réalité : la tempête ne naît pas à Washington, mais à Sanaa, où une volonté populaire inébranlable forge l’avenir.Questionnons-nous encore : sur quels piliers chancelants reposent ces régimes du Golfe ? La richesse pétrolière, ce mirage évanescent, s’épuise sous les assauts des marchés volages et des transitions énergétiques inexorables. La protection étrangère, cette béquille américaine, craque de toutes parts – les États-Unis, las de saigner pour des alliés ingrats, se replient sur leurs propres rivages. Et la colère des peuples ? Elle bouillonne, contenue à grand-peine par la répression, prête à déferler comme un raz-de-marée. Quant à l’entité sioniste, ce bastion artificiel maintenu en vie par des perfusions transatlantiques, n’est-elle pas plus vulnérable que jamais ? Assiégée par ses propres contradictions internes, harcelée par les fronts environnants, elle joue ses dernières cartes dans un jeu où la défaite n’est plus une hypothèse, mais une prophétie.Alarmons-nous, car le temps presse ! Une nouvelle guerre au Yémen ne serait pas une simple escarmouche, mais un cataclysme régional, un séisme qui ébranlera les fondations des monarchies gulfiques, dépourvues de racines populaires et de légitimité authentique. Elle sonnerait le glas d’Israël, cette aberration historique, engloutie par les flammes qu’elle aura elle-même attisées. Et alors, que restera-t-il ? Des trônes réduits en poussière, des alliances brisées, un Moyen-Orient renaissant des cendres, sculpté non par les intrigues de Washington ou de Tel-Aviv, mais par la souveraineté inébranlable des peuples opprimés.En conclusion, cette visite de Ben Salmane n’est pas un acte de diplomatie éclairée, mais le geste d’un naufragé s’accrochant à un radeau percé dans une mer en furie. Ils peuvent comploter dans l’ombre, ourdir des machinations, déclencher l’irréparable… Mais entendez-vous le vent hurler ? Il porte l’écho de la fin : la chute des régimes du Golfe, l’effondrement d’Israël, et l’aube d’une ère nouvelle, où la justice triomphe enfin sur l’arrogance impériale.
Daté du 26 novembre 2025.