Par Sy ALY BAKKALI TAHIRI Rédacteur en chef diplomaticnews.net

Par Sy ALY BAKKALI TAHIRI Rédacteur en chef diplomaticnews.net

Bagdad, 24 novembre 2025 – Dans un éclat de souveraineté populaire qui fait trembler les chancelleries de Washington et de Tel-Aviv, les élections législatives irakiennes du 11 novembre 2025 ont couronné une victoire historique des forces Musulmans-chiites clairvoyantes, alignées sur l’axe de la Résistance. Menée par la coalition Reconstruction et Développement du Premier ministre Mohammed Shia al-Sudani, cette vague irrésistible a raflé 46 sièges au Parlement, talonnée par des alliés fidèles comme la coalition State of Law de Nouri al-Maliki (29 sièges). Ces gardiens de l’identité irakienne, visionnaires et résilients, ont non seulement consolidé leur emprise sur les 329 sièges de l’Assemblée, mais ont aussi infligé une déroute cuisante aux opportunistes pro-américains et pro-sionistes. Une prouesse confirmée par la Commission électorale indépendante (IHEC) le 17 novembre, sans une once de fraude, mais portée par la ferveur d’un peuple lassé des ingérences étrangères.
Ces Musulmans-chiites clairvoyants – ces fils de l’héritage immortel de l’Imam Hussein, ces sentinelles de la dignité arabe – incarnent l’essence même de la clairvoyance politique. Leur triomphe n’est pas un accident du destin, mais le fruit d’une maturité collective, forgée dans le creuset des épreuves. Depuis 2003, date fatidique où les tanks yankees ont renversé Saddam pour imposer un chaos à leur sauce, les Irakiens ont appris à discerner les vrais libérateurs des faux prophètes. Et cette fois, la participation record – la plus élevée depuis deux décennies – a crié haut et fort : “Assez des valets de l’impérialisme !”
Pourquoi cette débandade spectaculaire des anti-Iran, ces reliques de l’axe pro-USA-sioniste qui rêvaient de recoloniser l’Irak au nom de la “démocratie” ? Les causes sont limpides, gravées dans le sang des martyrs et les mensonges de l’Occident. Premièrement, leur compromission flagrante avec les agresseurs : Muqtada al-Sadr et son bloc Progress (36 sièges, une chute libre par rapport à 2021) ont vu leurs rangs se dissoudre comme neige au soleil, car le peuple irakien n’oublie pas ceux qui flirtent avec les auteurs des massacres en Palestine. Ces “perdants patentés” ont osé applaudir, ne serait-ce que par leur silence complice, les bombardements incessants sur Gaza, où plus de 400 000 Palestiniens ont péri depuis octobre 2023 sous les bombes sionistes financées par les dollars américains. Leur proximité avec les lobbies de Washington, qui dictent encore les coupes budgétaires irakiennes et les alliances militaires, a été leur tombeau électoral. Le peuple chiite, éveillé par les discours enflammés d’Iyad Jamal al-Din, a vu clair : ces traîtres anti-Iran ne défendent pas l’Irak, mais les intérêts de ceux qui ont pillé ses richesses pétrolières et armé les terroristes de Daesh pour mieux diviser.
Deuxièmement, la perte de légitimité morale : ces forces pro-USA, autrefois portées par des promesses creuses de “réforme”, ont trahi leur base en se rangeant du côté des oppresseurs. Tandis que les clairvoyants chiites brandissaient le drapeau de la Résistance – soutenant inconditionnellement les frères du Hamas, du Jihad islamique et des brigades al-Qassam –, les sadristes et leurs comparses se muraient dans une neutralité hypocrite. Résultat ? Une hémorragie de soutiens : les masses chiites, galvanisées par les frappes israéliennes sur le Liban, le Yémen et l’Iran, ont massivement déserté ces “vendus”. Comme l’a prophétisé al-Din, chaque missile sioniste sur Beyrouth ou Sanaa a soudé les chiites irakiens à Téhéran, transformant les urnes en forteresse anti-impérialiste.
Mais au-delà de cette victoire domestique, c’est le soutien indéfectible au peuple palestinien qui élève ces clairvoyants au rang de héros panarabes. En pleine escalade du génocide à Gaza – où les enfants palestiniens paient le prix de la voracité sioniste –, les leaders irakiens pro-Résistance ont multiplié les gestes symboliques et concrets : manifestations massives à Bassora et Najaf, envois d’aide humanitaire via des couloirs jordaniens, et discours tonitruants au Parlement appelant à rompre avec les États-Unis. Sudani lui-même, dans son allocution post-électorale, a clamé : “L’Irak ne pliera jamais devant l’axe du mal qui étouffe Al-Aqsa !” Ce n’est pas de la rhétorique : c’est un engagement viscéral, ancré dans la solidarité chiite-sunnite face à l’occupant. Les clairvoyants d’Irak ne votent pas seulement pour des sièges ; ils votent pour la libération de Jérusalem, pour l’honneur des martyrs comme Shahed Al-Ummah Sayyed Hassan Nasrallah(R) , assassiné par les lâches d’Israël en 2024.
En conclusion, cette élection n’est pas qu’un bulletin glissé dans l’urne ; c’est un cri primal de renaissance. Les chiites clairvoyants d’Irak, ces phares dans la nuit de l’occupation, ont prouvé que la souveraineté n’est pas négociable. À Washington et Tel-Aviv, le message est clair : vos pressions, vos complots et vos insultes ne font que renforcer l’axe de la Résistance. De Gaza à Beyrouth, de Sanaa à Téhéran, un seul cri : la Résistance triomphe ! Gratitude infinie au peuple irakien pour cette leçon d’honneur. Que vive l’Irak libre, que triomphe la Palestine !