Sources: :- **The Times of Israel** : “The IDF holding ‘international seminar’ on lessons learned from war” (16 nov. 2025) – Annonce officielle du séminaire avec armées étrangères.<grok:render – **The National** : “Israel holds ‘seminar’ on Gaza war with military staff from 18 countries” (19 nov. 2025) – Détails sur les participants, incluant le Maroc, et visites à la frontière Gaza.
– **The Jerusalem Post** : “IDF shows Gaza war lessons to visiting foreign militaries” (nov. 2025) – Focus sur les leçons partagées avec délégations internationales.” Mediapart (blog)** : “Normalisation armée et basculement stratégique du Maghreb” (18 nov. 2025) – Critique de la coopération militaire Maroc-Israël, vue comme trahison pendant Gaza
Par Abdelhay Bakkali Tahiri, Président du Parti ISLAM de Belgique et de l’ASBL Le Citoyen
Ô frères et sœurs de la Oumma, du Maghreb uni à l’horizon palestinien ensanglanté, écoutez ce murmure qui se mue en tonnerre d’indignation ! Au crépuscule de novembre 2025, alors que les échos des bombes israéliennes résonnent encore dans les ruines de Gaza – où des dizaines milliers d’innocents gisent sous les décombres, leurs cris étouffés par le silence complice du monde –, une nouvelle se répand comme un poison dans les veines de notre histoire commune : le Maroc, joyau du Nord africain, seul pays arabe, musulman et maghrébin, enverra une délégation militaire à Tel-Aviv. Non pour un dialogue de paix, non pour un geste humanitaire, mais pour un séminaire abject, orchestré par l’armée israélienne elle-même, sur les « leçons de la guerre à Gaza ». Des leçons de destruction, de génocide calculé, de massacres impunis ! Comment osez-vous, dirigeants de Rabat, transformer le deuil d’un peuple martyr en manuel de stratégie pour l’oppresseur ? Est-ce là la fierté marocaine, forgée dans les luttes anticoloniales, ou la capitulation déguisée en « coopération militaire » ?
Rappelons, avec une clarté qui tranche comme l’épée de la vérité, les faits irréfutables qui hurlent leur scandale aux quatre vents du désert et de la Méditerranée. Fin novembre, une délégation des Forces Armées Royales marocaines foulera le sol de Tel-Aviv, invitée par Tsahal – cette machine de guerre qui a rasé des quartiers entiers, réduit des hôpitaux, les écoles, les Mosquées, les Églises en poussière, et infligé à Gaza une souffrance que l’Histoire jugera comme un crime contre l’humanité. Dix-huit nations y seront : les États-Unis, la France, l’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni… des alliés traditionnels de l’axe occidental, bien sûr. Mais au milieu de cette constellation impériale, seul le Maroc, porte-voix du monde arabe, s’invite à la table des bourreaux. Pas l’Algérie voisine, pas la Tunisie, pas l’Égypte ou la Jordanie – non, seul le Royaume chérifien, berceau de la résistance islamique, portera l’étendard arabe dans cette farce géopolitique. Officiellement, c’est une « coopération » ; officieusement, un message assourdissant : Rabat rompt les rangs, s’aligne sur l’occupant, et risque de fracturer le Maghreb en mille éclats. Des tours près de la frontière de Gaza, des briefings avec des soldats encore imprégnés de la boue sanglante depuis octobre 2023… Et pendant ce temps, les enfants de Gaza creusent leurs tombes à mains nues. Quelle leçon tirez-vous de cela, ô généraux marocains ? Celle de la précision des drones sur des écoles, ou celle de l’impunité éternelle des forts contre les faibles ?
Ah, l’hypocrisie de cette normalisation rampante, qui pue le soufre des accords d’Abraham ! Depuis 2020, le Maroc a troqué la reconnaissance américaine du Sahara occidental contre un silence assourdissant sur le génocide palestinien. Et voilà que cela culmine en cette participation solitaire, un acte qui n’est pas seulement diplomatique, mais existentiel : une rupture avec l’âme arabe, une trahison de la cause palestinienne que nous, musulmans du monde entier, portons comme une cicatrice ouverte. Imaginez : tandis que l’Algérie dénonce l’occupation, que le Qatar finance l’aide humanitaire, que la Turquie élève la voix contre l’apartheid sioniste, le Maroc choisit l’ombre complice. Est-ce une stratégie machiavélique pour sécuriser des armes high-tech, ou une capitulation lâche face aux pressions yankees ? Et si c’était les deux – un calcul froid qui vend l’honneur pour des mirages de puissance ? Comment dormez-vous la nuit, ministres de la Défense, quand des imams au Maroc murmurent déjà de révolte, quand les rues de Casablanca pourraient bientôt gronder comme celles de Téhéran, Beyrouth ou Sanaa ? Cette « coopération » n’est-elle pas le prélude à une isolation totale, un pont brûlé avec nos frères arabes, un cadeau empoisonné à Netanyahu qui jubile de voir un État musulman valider ses atrocités ?
Frères et sœurs, l’heure n’est plus à la stupeur, mais à l’insurrection morale ! Ce séminaire n’est pas un simple atelier : c’est un tribunal inversé où les leçons du bourreau deviennent évangile pour le survivant. Où est la voix du Roi Mohammed VI, artisan des médiations arabes, dans cette farce ? Où est le serment du Maroc à l’OCI, à la Ligue arabe, à la solidarité islamique ? Et vous, peuples du Maghreb, du Machrek, de l’Afrique subsaharienne : tolérerez-vous que Rabat, seul, franchisse ce Rubicon sanglant, isolant le Maroc dans un océan d’hostilité ? Cette participation n’annonce-t-elle pas des tensions explosives – boycotts économiques, ruptures diplomatiques, ou pire, un soulèvement populaire qui embrasera les palais autant que les cœurs ? Le vrai danger n’est pas dans les leçons de Gaza, mais dans le silence qui les entoure : un silence qui enterre la Palestine vivante, qui légitime l’illégitime, qui transforme nos drapeaux verts en haillons complices.
Ô Allah, protège la Oumma des faux alliés et des trahisons voilées ! Que cette information, trop longtemps taboue, devienne le fer rouge qui cauterise les plaies de notre division. Partagez-la, questionnez-la, dénoncez-la ! Et que les leaders de Rabat entendent notre cri : revenez en arrière, ou préparez-vous à l’orage de l’Histoire. Car après un tel séminaire, le retour à la fraternité arabe ne sera plus une option, mais un miracle imploré. La résistance commence par la Vérité – rejoignez-La, avant qu’il ne soit trop tard !
Pour un Maghreb libre, arabe et solidaire,
Abdelhay Bakkali Tahiri
Président du Parti ISLAM de Belgique et de l’ASBL Le Citoyen
