2 August 2025

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net

Pendant ses années au sein du parti Vooruit (Parti Socialiste Flamand), le député bruxellois d’origine marocaine Fouad Ahidar n’était guère visé par des attaques médiatiques ou des critiques à caractère raciste. Pourtant, dès qu’il a quitté ce parti pour fonder son propre mouvement, “Team Fouad Ahidar”, la situation a radicalement changé.

Une période de stabilité dans le cadre partisan

Élu pour la première fois au Parlement bruxellois en 2004, Ahidar a occupé des postes clés, y compris celui de président de groupe parlementaire. Bien qu’il ait toujours défendu des causes telles que l’abattage rituel ou le port du voile, ses positions étaient acceptées comme faisant partie du pluralisme interne du parti. Il n’a pas subi de campagnes hostiles à l’époque.

La rupture et le début des hostilités

En décembre 2023, Ahidar quitte Vooruit en dénonçant une “gestion chaotique” et des dérapages racistes au sein de la direction, notamment après les propos de l’ex-président Conner Rousseau. Il évoque également un manque d’intégrité lié à plusieurs condamnations pour discrimination au sein du parti.

Naissance d’un mouvement et réactions en chaîne

Naissance d’un mouvement et réactions en chaîne

En février 2024, Ahidar fonde “Team Fouad Ahidar”, un mouvement centré sur la défense des droits des bruxellois, droit au logement, à un meilleur pouvoir d’achat et à un emploi décent. Et c’est vrai, il défend la liberté de culte pour les juifs, les musulmans et tous les autres croyants, dans le cadre de la justice sociale et de l’épanouissement de chacun. Même s’il s’est exprimé sur la Palestine, il l’a fait comme de nombreux autres politiciens de tous les courants et dans presque tous les pays du monde, plus particulièrement dans le cadre de la procédure pénale internationale contre deux membres du gouvernement d’extrême droite israélien actuel.
Malgré un score très honorable aux élections (trois sièges obtenus), il devient immédiatement la cible de critiques virulentes et infondées, accusé de “diviser la société” et de “radicalisme”. Compte tenu du massacre à grande échelle contre les civils là bas, ces critiques témoignent d’un radicalisme d’extrême droite assez déplorable.

Analyse du revirement

Ce changement dans la perception d’Ahidar semble lié à son indépendance politique. Tant qu’il s’exprimait dans les limites d’un parti traditionnel, ses positions étaient tolérées. Mais dès qu’il a choisi une voie autonome, ses prises de position sont devenues sujettes à controverse. Son engagement en faveur de ses électeurs est désormais perçu comme une menace par et pour certains acteurs du système politique.


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