27 July 2024

La Communauté Marocaine demande-t-elle au gouvernement marocain de cacher Leurs « butins » ?

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur DiplomaticNews

Source : presstetouan.com


Publié le 17 juillet 2023

Il semble que la question de l’accord international signé par le gouvernement marocain en 2019 concernant l’échange automatique d’informations financières, immobilières et fiscales suscite encore beaucoup de polémiques parmi les membres de la diaspora marocaine.

A cet égard, le gouvernement marocain se trouve entre le marteau et l’enclume, alors qu’il franchit le pas de décomposer d’un accord international signé par de nombreux pays démocratiques respectés, un accord visant à lutter contre la fraude, l’évasion fiscale, le blanchiment d’argent et le financement croisé -la criminalité frontalière, et les demandes urgentes de la diaspora marocaine qui interpellent le gouvernement marocain en se retirant de cet accord international afin que les pays d’origine ne puissent pas suivre de manière secrète les avoirs et fonds déposés au Maroc.

En termes plus clairs, certains membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger qui volaient et volent encore des fonds d’aide sociale, dans les pays d’immigration, ou qui se disent malades et incapables de travailler et des pauvres qui n’ont aucun revenu, sont demander au gouvernement marocain de dissimuler l’argent et les actifs au Maroc, sous forme de comptes bancaires, de biens immobiliers et de projets, et cela s’inscrit dans le cadre de la dissimulation d’objets obtenus par vol, comme le précisent clairement les règles du droit privé.

D’autre part, nous constatons que le grand embarras éprouvé par le gouvernement marocain est représenté dans le fait que sortir de l’accord international sur l’évasion fiscale et financière fera classer le Maroc parmi les paradis fiscaux, et cela le mettra directement sur la liste noire des pays soupçonnés de blanchiment d’argent, et l’empêchera de recourir aux institutions financières internationales Le donateur de prêts et de subventions, qui peut constituer une grande menace pour de nombreux projets de développement économique et social et le financement de grands projets tels que les barrages, les ports et les chemins de fer .

Les réponses du gouvernement marocain face à ce dilemme sont encore ambiguës : d’une part, il ne veut pas irriter les Marocains du monde, du moins en période de pointe des vacances d’été, il ne peut non plus déroger à l’accord des pays qui en sortir est considéré comme un risque élevé, d’autant plus que le financement du budget général de l’État et des grands projets se fait souvent par le biais de mécanismes de coopération internationale et d’institutions financières internationales qui est sur la liste noire.