5 October 2024

La gestion intelligente du Hezbollah sur le front nord de la Palestine contraste avec la gestion aventureuse et sans objectif défini des sionistes.

Édité par ALY BAKKALI TAHIRI co-directeur diplomaticnews.net

Source : Nouvelles de Palestine par Telegram

Les objectifs du Hezbollah d’ouvrir un front nord en Palestine ont été exposés en détail durant le dernier discours de Nasrallah.

En s’appuyant sur des données précises, il a annoncé que plus d’un tiers de l’armée sioniste avait été mobilisée sur la frontière Nord.

Dans ce contexte, nous devons féliciter les commandants d’élite de la résistance libanaise qui, font une utilisation sage et efficace de leurs moyens militaires.

Ils ont été capables de confondre les systèmes de surveillance de la bande frontalière et perturber l’ennemi dans la collecte d’informations avec un moindre coût.

Nous voyons le fruit de cette stratégie favorisant le mouvement des forces et des équipements du Hezbollah sans être vu lui permettant de tirer des roquettes lourdes et à courte portée “Barkan” et de frapper les bases de l’armée d’occupation avec un feu nourri de manière à semer la peur dans la vie des soldats agresseurs.

Contrairement aux forces sionistes, qui, sortant des règles professionnelles, se livrent à des massacres aveugles de civils, les unités du Hezbollah, avec leur gestion astucieuse du feu, sont aussi précis que des tireurs d’élite expérimentés.

Ils ne tirent pas en vain et ils détruisent les cibles stratégiques au moment et à l’endroit les plus appropriés.

Ces dernières semaines, la résistance libanaise a montré qu’elle était à la fois capable d’apporter une réponse décisive à l’aventure israélienne au Sud-Liban.

La résistance libanaise sera toujours prête à raviver la flamme du conflit en termes de quantité et de portée de tir en surveillant la situation régionale et conformément à l’évolution de la situation dans la bande de Gaza.

A la fin de son discours de vendredi soir, Seyyed Hassan Nasrallah a invité chacun à faire preuve de patience.

Il a rappelé que l’ennemi ne dispose pas de cette patience car la prolongation de la guerre pour Tel-Aviv équivaut à l’effondrement de l’état psychologique des colons et des soldats sionistes.

Cela conduira chez l’ennemi à l’approfondissement de la division politique, au développement d’une crise sociale et à l’aggravation des dommages économiques.

Les israéliens, contrairement aux peuples résistants de Palestine et du Liban, ne peuvent supporter une insécurité continue et une vie à l’ombre des menaces de missiles.

Comme nous l’avons vu, le lancement d’une poignée de roquettes Grad du Hezbollah a poussé nombre d’entre eux à fuir les colonies d’Al-Jalil (Galilée).