13 October 2025

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur général diplomaticnews.net

Par Lhoucine BENLAIL, Vice-président de l’Association « Non à l’Injustice » en Europe

Le régime marocain, en dépit de ses prétendus engagements internationaux en matière de droits de l’homme, piétine impitoyablement ces principes fondamentaux avec une arrogance flagrante.

Le peuple marocain est écrasé sous une répression féroce et impitoyable dès qu’il ose revendiquer ses droits les plus élémentaires : une vie digne, l’accès à la santé, et des emplois décents. Cette tyrannie d’État n’est rien d’autre qu’une trahison flagrante de la Constitution marocaine elle-même, qui, dans son Article 29, garantit explicitement « les libertés de réunion, d’assemblée, de manifestation pacifique, d’association et d’appartenance syndicale et politique », tout en précisant que « la loi fixe les conditions d’exercice de ces libertés ».

Pourtant, les autorités marocaines foulent aux pieds cette disposition constitutionnelle, transformant le droit sacré à manifester en un crime puni par la violence et l’emprisonnement arbitraire. Les revendications des manifestants ne sont pas des appels au désordre, mais des cris de désespoir pour des droits humains basiques : des hôpitaux fonctionnels, des écoles dignes de ce nom, des emplois pour une jeunesse abandonnée, et une existence sans misère pour tous. Au lieu d’écouter ces plaintes légitimes, le gouvernement répond par des menaces odieuses, des accusations fallacieuses de trahison, et des incarcérations massives, évoquant les heures les plus sombres de la dictature. Les manifestations pacifiques sont écrasées avec une brutalité inouïe par les forces de l’ordre, comme l’a documenté Human Rights Watch dans son Rapport Mondial 2025, où les autorités marocaines sont accusées de disperser violemment des protestations pacifiques, notamment celles des groupes de défense des droits des personnes handicapées en mai et des travailleurs de la santé en juillet, tout en maintenant en prison des dizaines de manifestants du mouvement Hirak sous des peines draconiennes obtenues par la torture. Les arrestations arbitraires se multiplient, et les journalistes comme les défenseurs des droits humains sont traqués, harcelés, intimidés, et jetés en prison pour avoir osé exposer ces horreurs. Amnesty International, dans son rapport sur les droits humains au Maroc et au Sahara Occidental(comme la reconnu et prononcé au Parlement marocain Emmanuel Macron), dénonce sans ambiguïté cette répression impitoyable, soulignant comment les autorités écrasent la dissidence en dispersant violemment des manifestations pacifiques – comme celle de femmes sahraouies à Laayoune en janvier – et en empêchant des conférences et rassemblements d’organisations comme le Collectif Sahraoui des Défenseurs des Droits Humains (CODESA). Même l’ONU, par la voix de son experte en droits humains Mary Lawlor, accuse le Maroc d’un « clampdown » (Répression / Mesures strictes)systématique sur les défenseurs des droits, incluant intimidation, harcèlement, menaces de mort, criminalisation, agressions physiques et sexuelles, et surveillance illégale, particulièrement contre ceux qui défendent les droits au Sahara Occidental(marocain) , comme Sultana Khaya, confinée chez elle et victime de raids violents. Ces condamnations internationales mettent en lumière l’hypocrisie abjecte d’un régime qui se prétend démocratique tout en muselant son peuple. Cette répression barbare ne fait qu’exacerber la crise sociale et économique dévastatrice qui ravage le pays, où la pauvreté endémique et le chômage galopant condamnent des millions à la désespérance. Le droit d’expression est écrasé sous le talon de fer, et la justice, complice de ce système corrompu, se range invariablement du côté des oppresseurs contre ceux qui luttent pour la dignité et les libertés. La poursuite de cette oppression constitue une bombe à retardement pour la stabilité du Maroc, minant la confiance des citoyens envers des institutions gangrenées et poussant des masses entières à l’émigration désespérée via les « bateaux de la mort », symbole tragique d’un pays qui dévore ses propres enfants.

Nous lançons donc un appel urgent et accusateur à : – L’État marocain:

Cessez immédiatement ces violations flagrantes de la Constitution, en particulier de l’Article 29, et ouvrez un dialogue authentique et inclusif avec toutes les forces vives de la société, sous peine de plonger le pays dans le chaos qu’il prétend combattre.

– Les organisations internationales de défense des droits de l’homme, comme l’ONU, Amnesty International et Human Rights Watch :

Documentez sans relâche ces atrocités, condamnez-les avec fermeté et exercez une pression implacable – y compris par des sanctions ciblées – pour forcer le régime à mettre fin à cette tyrannie. – *Les médias indépendants* : Brisez le silence imposé, exposez ces crimes sans crainte ni autocensure, et amplifiez la voix des opprimés pour que le monde entier sache la vérité sur ce scandale. Les militants marocains en Europe et au Maroc demandent de l’aide à l’Europe et à l’ONU pour sauver le peuple marocain de maltraitance et lâche, le Peuple marocain n’en peut plus de ce comportement digne de la Tsahal. Les peuples ne sauraient être asservis éternellement, et la voix de la liberté ne sera pas étouffée par la barbarie. Une réforme véritable ne se mesure pas en béton armé, mais en respect absolu de la dignité humaine de chaque citoyen.

« Et dis : Agissez ! Allah verra vos actions, de même que Son Messager et les croyants »* (Coran 9:105)

Par Lhoucine BENLAIL Vice-président de l’Association « Non à l’Injustice » – Europe Directeur du journal Diplomaticnews.net

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