13 October 2025

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur général diplomaticnews.net

Alors que le Maroc est secoué par un mouvement de protestation d’une ampleur inédite, le silence du Roi Mohammed VI soulève des questions cruciales sur l’avenir du royaume. La “GenZ 212″, une jeunesse excédée par la misère et les promesses non tenues, a embrasé les rues de Rabat, Casablanca, Agadir, Marrakech, Tanger, Nador et Inezgane . Cette crise dépasse la simple manifestation ; elle est le symptôme d’une rupture profonde entre le peuple et un système perçu comme corrompu et sourd à ses aspirations.

Une répression violente qui attise la colère

La jeunesse marocaine descend dans la rue, armée de ses smartphones et de ses rêves brisés, pour réclamer du changement. En face, la réponse est souvent brutale : charges policières, gaz lacrymogènes et matraquages, documentés par de nombreuses vidéos qui circulent en ligne. Le bilan est lourd : des centaines de civils, dont des mineurs, blessés ou arrêtés, et des morts signalés. Poussés à bout, certains manifestants ripostent désormais par des jets de pierres et des cocktails Molotov, transformant les rassemblements pacifiques en émeutes urbaines.

L’énigme du roi Mohammed VI : silence stratégique ou affaiblissement ?

Au cœur de la tourmente, une question obsède le pays : où est le Roi ? L’absence prolongée et le silence assourdissant de Mohammed VI, alimentés par des rumeurs persistantes sur son état de santé, créent un vide inquiétant au sommet de l’État. Ce mutisme face à la détresse de son peuple interroge : le souverain est-il trop affaibli pour agir, ou orchestre-t-il en coulisses un changement radical, laissant la situation se dégrader pour justifier un coup de balai ?

Le roi MohamedVI va-t-il encore patienter et inclure sa réaction face aux manifestations de la Jeunesse lors de son discours du 3 octobre qui sera prononcé devant le Parlement à l’occasion de l’ouverture de la session d’automne ?

Un système gangrené par la corruption

Le mouvement de colère cible un système économique et politique rongé par la corruption. Le gouvernement Akhannouch est directement mis en cause, accusé de dilapider les deniers publics dans des projets pharaoniques, comme la Coupe du Monde 2030, au détriment des hôpitaux et des écoles.

Les institutions supposées lutter contre ce fléau sont perçues comme des tigres de papier. La rue exige désormais une purification du système.

L’entourage royal dans la tourmente

Les secousses atteignent les cercles les plus proches du pouvoir. Deux figures emblématiques sont au centre de rumeurs significatives…

Ces événements suggèrent des luttes de pouvoir internes et une possible purge au sein du palais, signes qu’un séisme politique est peut-être en cours.

Une nation au bord du précipite

Le Maroc se trouve à un point de rupture. Le silence du trône, la brutalité policière et la corruption endémique poussent une génération entière vers la radicalisation. Le pays est face à un choix historique : engager un dialogue authentique et des réformes structurelles profondes, ou risquer de voir la colère se muer en un conflit ouvert. L’appel de la jeunesse est clair : il est temps d’écouter le peuple avant qu’il ne soit trop tard.


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