16 September 2024

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net

En décembre 2023, le journal français « Le Monde » avait braqué les projecteurs sur le chômage, la pauvreté et la cherté de la vie au Maroc. En janvier 2024, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) avait corroboré ce marasme économique du royaume, certes sur un ton moins alarmiste, mais l’essentiel avait été dit. Un journal très marocain, « L’Economiste », s’est focalisé vendredi 9 août sur l’enfer que vivent les consommateurs, les cafetiers, restaurateurs, etc.

Les prévisions de la Banque centrale marocaine (Bank Al-Maghrib) disent que les choses iront mieux demain, comprenez 2025. En attendant, il y a cette réalité et elle rend le quotidien des citoyens très amer. « Le prix de la viande rouge est passé de 60 à 140 dirhams le kilo, celui du poulet de 11 à 28 dirhams. Les prix du beurre sont passés de 35 à 120 dirhams, ceux des olives de 12 à 40 dirhams et ceux de l’huile d’olive de 25 à 110 dirhams. Les prix des fruits ont également doublé », clament les professionnels. S’ils se plaignent, que dire des acheteurs.« Depuis deux ans et demi, plus précisément depuis la formation du gouvernement actuel, les prix des matières premières et des produits de base pour notre industrie n’ont cessé d’augmenter », se plaint la Fédération nationale des cafetiers et restaurateurs du Maroc. Elle s’adresse à un gouvernement dirigé par un homme d’affaires très riche, Aziz Akhannouch, qui tire son argent de la flambée des prix du pétrole et du gaz. Il n’est pas certain qu’il soit sensible aux cris de ses concitoyens.Le prix du café a été augmenté de 100 % en moins de 3 mois, dénonce la fédération. Pour de nombreux cafetiers, la marge bénéficiaire a complètement disparu, puisqu’il est impossible de répercuter ce surcoût sur le café vendu au consommateur. “Pour d’autres, les recettes ont baissé de 40%”, confie le président de la Fédération nationale. Ce n’est pas tout, ils se plaignent également de l’augmentation de la taxe municipale sur l’occupation de l’espace public réservé aux terrasses.L’organisation professionnelle a adressé une lettre au président du Conseil de la concurrence pour obtenir des explications sur cette hausse des prix qui s’inscrit dans la durée. Des courriers seront également adressés aux ministères des Finances et de l’Industrie et du Commerce pour les sensibiliser à la crise sans précédent qui frappe durement le secteur.

“La question suscite débat et inquiétude. Certains établissements ont augmenté leurs prix, d’autres sont dans l’expectative. Ces derniers attendent que la situation économique revienne à la normale. Ils ne veulent pas répercuter l’augmentation du prix des produits de première nécessité sur le client (…). L’inflation a eu un impact très dur sur le pouvoir d’achat des citoyens. Leurs dépenses dans les cafés et restaurants ont diminué. Par exemple, une famille habituée à dépenser 700 dirhams dans un restaurant ne dépasse pas aujourd’hui 300 dirhams”, ajoute la Fédération.

Le gouvernement dirigé par le Franc-maçon Aziz Akhannouch profite même des vacanciers Marocains de la diaspora qui se plaignent des augmentations des billets d’avion et de bateau…

Les autorités auront-elles la volonté de remèdier rapidement face à cette situation que tout le monde qualifie d'”insupportable” ? “wait and see “…

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