Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net
Source : De Morgen
Après un conflit prolongé, Vincent van Quickenborne, en tant que ministre de la Justice, a retiré il y a deux ans la reconnaissance de l’exécutif musulman. Il s’est adressé au Conseil d’État pour faire annuler cette décision, mais s’est heurté à une résistance. Cela ressort clairement du jugement que De Morgen a pu consulter.
En 1999, l’Exécutif musulman a été créé pour représenter les musulmans dans notre pays et pour servir de porte-parole auprès du gouvernement. Mais il y a quelques années, l’organisme a fait l’objet d’une sérieuse controverse parce que l’exécutif était jugé trop sous l’influence de gouvernements étrangers. En 2020, un rapport de la Sûreté de l’État indiquait que certains membres étaient des espions pour le compte du Maroc.
Un an plus tard, la Sûreté de l’État a également lié l’actuel président Mehmet Üstün à la propagation de l’extrémisme dans le Limbourg. Üstün est également président de la mosquée Sultan Ahmed à Heusden Zolder. Selon les services de renseignement, la mosquée aurait collaboré avec une organisation extrémiste qui, par exemple, aurait été autorisée à utiliser ses locaux.
Les critiques à l’encontre de l’exécutif musulman ne sont pas venues uniquement de l’extérieur. Trois membres de l’Exécutif ont déjà saisi le tribunal des sociétés de Bruxelles en raison d’« irrégularités financières » ultérieures. Ils ont également accusé Üstün de prendre trop de pouvoir.
Conflit en cours
La controverse a donné lieu à un conflit prolongé avec Vincent Van Quickenborne, l’ancien ministre de la Justice (Open Vld), qui a également critiqué le manque de participation des femmes de la communauté musulmane. Van Quickenborne a décidé que les choses ne pouvaient pas continuer ainsi et a retiré il y a deux ans la reconnaissance de l’exécutif musulman.
Le Conseil d’État confirme : l’exécutif musulman a perdu sa reconnaissance
Après un conflit prolongé, Vincent van Quickenborne, en tant que ministre de la Justice, a retiré il y a deux ans la reconnaissance de l’exécutif musulman. Il s’est adressé au Conseil d’État pour faire annuler cette décision, mais s’est heurté à une résistance. Cela ressort clairement du jugement que nos collègues de “De Morgen” a pu consulter. , l’Exécutif musulman a été créé pour représenter les musulmans dans notre pays et pour servir de porte-parole auprès du gouvernement. Mais il y a quelques années, l’organisme a fait l’objet d’une sérieuse controverse parce que l’exécutif était jugé trop sous l’influence de gouvernements étrangers. En 2020, un rapport de la Sûreté de l’État indiquait que certains membres étaient des espions pour le compte du Maroc.
Un an plus tard, la Sûreté de l’État a également lié l’actuel président Mehmet Üstün à la propagation de l’extrémisme dans le Limbourg. Üstün est également président de la mosquée Sultan Ahmed à Heusden Zolder. Selon les services de renseignement, la mosquée aurait collaboré avec une organisation extrémiste qui, par exemple, aurait été autorisée à utiliser ses locaux.
Les critiques à l’encontre de l’exécutif musulman ne sont pas venues uniquement de l’extérieur. Trois membres de l’Exécutif ont déjà saisi le tribunal des sociétés de Bruxelles en raison d’« irrégularités financières » ultérieures. Ils ont également accusé Üstün de prendre trop de pouvoir.Conflit en coursLa controverse a donné lieu à un conflit prolongé avec Vincent Van Quickenborne, l’ancien ministre de la Justice (Open Vld), qui a également critiqué le manque de participation des femmes de la communauté musulmane. Van Quickenborne a décidé que les choses ne pouvaient pas continuer ainsi et a retiré il y a deux ans la reconnaissance de l’exécutif musulman.Un nouvel organisme a alors été créé. Le Conseil musulman de Belgique est né en 2023 en tant que nouveau représentant des musulmans belges. L’exécutif musulman a alors réagi avec indignation.
L’année dernière, elle s’est adressée au Conseil d’État pour contester la perte de cette reconnaissance. L’exécutif musulman a demandé l’annulation du décret royal réglementant la perte de cette reconnaissance. Le Conseil d’État a déjà rendu un arrêt vendredi dernier, mais ce n’est que maintenant qu’il est connu. Il précise que le Conseil d’Etat rejette le recours de l’exécutif musulman. En d’autres termes : le gouvernement avait raison.L’avenir de l’organisation s’annonce désormais très incertain en raison de cet arrêt du Conseil d’État. Aucun nouveau message n’a été publié sur le site depuis l’année dernière. L’actuel ministre de la Justice Paul Van Tigchelt (Open Vld) n’a pas répondu à notre demande de réponse. Ni Üstün ni l’avocat du dirigeant musulman n’ont pu être contactés pour commenter.