Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net
Bienvenue sur cette page, où la passion pour la culture et les événements exceptionnels nous réunit. Aujourd’hui, nous plongeons au cœur d’un événement emblématique qui, depuis trois ans, anime la capitale belge : Hip-hop Generation Brussels. Ce n’est pas simplement un événement, c’est une véritable célébration de la culture Hip Hop qui offre aux participants une expérience immersive au travers de fêtes endiablées et d’ateliers ludiques conçus pour engager et inspirer.
Hip-hop Generation Brussels a su se tailler une place de choix dans l’agenda culturel de Bruxelles, en mettant en avant la richesse et la diversité de l’univers Hip Hop. Chaque édition propose une programmation variée qui inclut de la danse, de la musique, du graffiti, et bien plus encore, offrant un espace d’expression et de création unique pour les artistes et le public.Dans cette vague de célébration, nous avons eu l’unique opportunité de nous entretenir avec le coordinateur de “Hip-Hop Generation Brussels” et du conseil d’administration de la première fédération nationale du Hip Hop en Belgique, un acteur clé derrière l’organisation de cet événement phare. Ce qui a commencé comme une initiative marginale a évolué pour devenir un mouvement soutenu, marquant un changement significatif dans le rapport entre les politiques culturelles et le Hip Hop dans la région.Notre conversation s’est concentrée sur les changements notables de ces dernières années, l’importance de cet événement pour la scène culturelle bruxelloise, et les perspectives d’avenir du Hip Hop en Belgique. Réunissant passion et détermination, ce dialogue offre un aperçu unique dans les coulisses de Hip-hop Generation Brussels, révélant les défis, les succès, et les ambitions qui nourrissent ce mouvement vibrant.Accompagnez-nous à travers cet entretien enrichissant pour comprendre comment, au fil des ans, Hip-hop Generation Brussels est devenu un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux de la culture Hip Hop et comment son impact continue de façonner l’avenir de cette expression artistique en Belgique.
Journaliste : Bonjour et merci de nous rejoindre pour parler de “Hip-Hop Generation Brussels 2024”, l’événement très attendu. Pouvez-vous nous donner plus de détails sur cette célébration annuelle ?
Coordinateur :
Bonjour, je suis ravi de partager notre enthousiasme pour cet événement exceptionnel. “Hip-Hop Generation Bruxelles 2024” est une manifestation qui célèbre la culture hip-hop, mettant en avant la richesse et la diversité de la scène hip-hop belge. C’est un festival pluriannuel qui inclut des performances de danse, des battles de rap, des ateliers de graffiti et bien plus.
Journaliste : D’où est venue l’idée d’organiser “Hip-Hop Generation Brussels” ?
Coordinateur :
des interviews avec les pionniers du mouvement, associant leurs témoignages à des archives que nous avions collectées au fil des ans. Comme on dit, une image vaut mille mots.
Journaliste : Votre passion pour le hip-hop semble ne pas avoir pris une ride, 40 ans plus tard. Comment arrivez-vous à maintenir cette flamme vive avec le temps qui passe ?
coordinateur:
professeurs dédiés. Pour illustrer l’évolution, j’ai récemment participé à un voyage avec 40 professeurs et leurs élèves, ainsi que des parents, en croisière sur le MSC, de Rome à Mykonos. Le hip-hop est devenu un sport de luxe, loin de l’image négative qu’il pouvait avoir dans les banlieues.
Journaliste : Votre passion pour le hip-hop semble ne pas avoir pris une ride, 40 ans plus tard. Comment arrivez-vous à maintenir cette flamme vive avec le temps qui passe ?
Coordinateur :
C’est exact, ma passion et ma nostalgie pour le hip-hop sont toujours là. Cette culture fait partie de mon identité. Même si je ne me livre plus à des entraînements réguliers, il m’arrive, lors d’événements ou de sorties, d’être encore emporté par cette énergie unique que seul le hip-hop sait offrir. C’est instinctif, un peu comme le vélo; on n’oublie jamais.
Récemment, lors d’une séance photo avec des pionniers du mouvement, nous avons tous ressenti cette connexion immédiate, ce retour aux sources, même sans pratique préalable. Certes, nous avions perdu en souplesse et les courbatures du lendemain étaient un rappel cinglant de nos limites, mais l’expérience valait chaque moment de douleur.
Ces expériences renforcent ma conviction que le hip-hop est une passion qui défie le temps. L’idée même de danser avec une canne ne me semble pas si étrange. Le hip-hop transcende les générations, et cette culture continuera à m’influencer, peu importe les années qui passent.
Journaliste : Pouvez-vous nous en dire plus sur le succès rencontré par les éditions précédentes de l’exposition ?
Coordinateur :
Absolument. Cette année marque notre 3e édition, et chaque été, l’exposition s’est révélée être un franc succès. La réponse du public a surpassé nos attentes, témoignant d’une véritable passion et d’un engouement pour la culture hip-hop. Notre capacité à engager différents segments de cette culture, des danseurs aux graffeurs, en passant par les breakdancers et les rappeurs, a permis de créer une expérience authentique et enrichissante pour nos visiteurs.Les premières éditions se sont concentrées sur les pionniers, les old schools et sur son histoire, permettant ainsi de mettre en lumière l’évolution du hip-hop et son impact sur la société. Le travail de mémoire vivante que nous faisons contribue non seulement à éduquer les nouvelles générations sur les racines et l’importance du hip-hop mais aussi à renforcer les liens au sein de la communauté hip-hopmais aussi à renforcer les liens au sein de la communauté hip-hop belge et au-delà.L’engouement et le soutien que nous avons reçus nous encouragent à poursuivre et à améliorer nos offres pour les éditions futures, notamment celle prévue pour 2025 qui s’annonce déjà passionnante.
Journaliste : Quelle est l’ambition derrière « Hip-Hop Generation Brussels » ?
Coordinateur :
Nous avons une double ambition. D’abord, rendre hommage aux pionniers du hip-hop bruxellois et montrer comment cette culture a évolué et s’est ancrée dans notre ville. Ensuite, il s’agit de donner une plateforme aux talents émergents pour qu’ils puissent s’exprimer et inspirer la nouvelle génération.
Journaliste : Comment les participants peuvent-ils s’impliquer ou contribuer à cet événement ?
Coordinateur :
Il y a de nombreuses façons de s’impliquer. Nous faisons appel à des bénévoles pour aider à l’organisation, et nous encourageons les artistes locaux à participer en nous envoyant leurs démos ou leurs portfolios. De plus, les entreprises et institutions culturelles peuvent soutenir l’événement par des partenariats ou des parrainages.
Journaliste : Pour les passionnés de hip-hop qui souhaitent contribuer à cette exposition, comment peuvent-ils participer ?
Coordinateur :
Actuellement, nous nous préparons pour l’exposition dédiée aux années 90. Nous invitons donc les artistes actifs durant cette époque – danseurs, graffeurs, breakdancers, rappeurs – à participer. Ils peuvent nous contacter pour organiser une séance photo et potentiellement une interview qui enrichira l’exposition de 2025. Beaucoup de ces artistes sont encore actifs, souvent en tant que professeurs, donc leur expérience est précieuse.
Journaliste : Où se déroulent ces séances photo ?
Coordinateur :
Les séances photo se tiennent dans un studio professionnel. Pour rendre cela accessible aux artistes, nous demandons aux institutions de nous octroyer un subside pour couvrir les frais liés au studio.
Journaliste : Qu’espérez-vous accomplir avec ces nouvelles inclusions à l’exposition ?Coordinateur :
Le but est de compléter et de célébrer l’histoire du hip-hop en Belgique en y ajoutant un chapitre vivant et continu. Chaque année, nous avons l’opportunité de révéler de nouveaux aspects de cette culture urbaine dynamique et influente. C’est autant un travail de mémoire qu’une célébration de l’impact et de l’évolution du hip-hop.
Journaliste : Quelles opportunités cet événement offre-t-il à la jeunesse de Bruxelles ?Coordinateur :
“Hip-Hop Generation Brussels” offre aux jeunes l’opportunité non seulement de découvrir le hip-hop sous toutes ses formes mais aussi de prendre part à des ateliers qui les aideront à développer leurs compétences, que ce soit en danse, en musique ou en arts visuels. C’est une occasion pour eux de rencontrer des artistes professionnels et de se faire un nom sur la scène.
Journaliste : Y a-t-il des collaborations internationales prévues ?
Coordinateur :
Pas encore, car nous réalisons un travail inclusif qui fait participer les Bruxellois. Cela ne nous a pas empêché d’attirer des artistes de la capitale européenne qui cumulent jusqu’à 8 millions de vues!
Journaliste : Enfin, quel message souhaiteriez-vous transmettre à ceux qui découvrent le hip-hop ?Coordinateur :
Le hip-hop est une culture vaste et accueillante. Que vous en soyez à vos premiers pas ou que vous soyez un aficionado, il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre et à expérimenter. “Hip-Hop Generation Brussels” est une porte ouverte sur ce monde ; n’hésitez pas à la franchir.
Journaliste :
Organiser un événement d’envergure comme “Hip-Hop Generation Brussels” doit demander beaucoup de temps. Pouvez-vous nous en dire plus sur le processus d’organisation ?
Coordinateur :
En effet, préparer un événement de la taille de “Hip-Hop Generation Brussels” nécessite environ un an de planification. Il y a énormément d’aspects à gérer, depuis la coordination avec les artistes jusqu’à l’installation, sans oublier tout le volet administratif et financier. Heureusement, nous avons reçu un soutien qui couvre une partie des frais de la part du gouvernement régional. Je tiens particulièrement à remercier le ministre-président, M. Rudy Vervoort, et la ministre de l’Éducation Nationale, Caroline Désir, pour leur appui continu à la culture urbaine. Leur soutien a été essentiel pour couvrir une partie des frais liés à cet événement.
Journaliste : Aucun politique ne vous a soutenu auparavant ?Coordinateur :
pour le hip-hop dépasse largement les frontières nationales, résonnant au sein des structures et des politiques de divers pays, ce qui témoigne de sa portée universelle.
Journaliste : Et concernant l’avenir, quelles sont vos attentes vis-à-vis du gouvernement actuel pour la 4ème édition ?
Coordinateur :
Nous espérons vivement que la nouvelle ministre, Valérie Glatigny, continuera sur cette lancée et appuiera encore notre initiative. Ce soutien sera crucial pour le succès de l’organisation de l’édition 2025. Nous ne manquerons pas de communiquer avec la presse et le public dès que nous aurons plus d’informations à ce sujet.
Journaliste : Merci pour ces précisions. Nous suivrons de près les développements de ce projet passionnant à suivre également sur votre plateforme
Coordinateur :
Merci beaucoup. Nous sommes impatients de partager notre passion avec le public et de continuer à promouvoir la culture hip-hop à travers nos activités.