21 November 2024

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net

Source: https://ali3lami.ma

Un rapport du Centre international pour la protection des journalistes, sur l’état des libertés des médias dans cinq pays arabes, dont le Maroc, conclut que 70 % des journalistes marocains confirment que les lois autorisent l’emprisonnement des professionnels des médias.

Un rapport du Centre international pour la protection des journalistes, sur l’état des libertés des médias dans cinq pays arabes, dont le Maroc, conclut que 70 % des journalistes marocains confirment que les lois autorisent l’emprisonnement des professionnels des médias.

Le rapport publié mardi 31 mai indique que 75% des journalistes marocains sont victimes de violations de la part du ministère public et/ou des juges, tandis que 95% affirment qu’il existe une législation qui protège le droit des autorités de dissimuler des informations.

Le rapport pour 2021 était intitulé « Sous menace » et incluait cinq pays arabes : la Jordanie, la Palestine, le Liban, la Tunisie et le Maroc.

L’objectif du rapport est de révéler l’état des médias en général, de leurs travailleurs, de l’environnement politique, économique et juridique dans lequel ils travaillent, ainsi que de l’étendue de leur impact sur les libertés des médias disponibles dans les cinq pays.

Le rapport conclut que les libertés des médias dans la région arabe en général, et dans les cinq pays en particulier, sont assiégées et soumises à des restrictions dans certains pays et disparus et gravement menacés dans d’autres pays, soulignant que les peuples de cette région ont encore beaucoup de temps et une lutte immense devant eux jusqu’à ce qu’ils sentent les brises de la liberté. Toutefois, cela ne nie pas que la lutte pour la liberté, la démocratie et les droits de l’homme se poursuivra.

Le rapport confirme dans ses conclusions que les pays arabes sont relativement similaires dans leurs caractéristiques et leurs problèmes, soulignant ce qu’il décrit comme le contrôle étendu du pouvoir exécutif sur les pouvoirs judiciaire et législatif, et malgré l’existence de constitutions dans tous les « pays arabes ». », leurs textes étaient rarement respectés.

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