Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net
Sources: Marianne.net,Wikipedia, et diverses
Il a fait fuire Bachar al-Assad, celui qui dirigeait de l’un des seuls pays laïc le plus tolérant avec les minorités du Moyen Orient depuis près de vingt-cinq ans, les Sunnites, Chiites, Druses, Alawites, Chrétiens, Yazidites, Juifs, Kurdes vivaient en harmonie.
Abou Mohammed Al-Joulani a mené une incursion éclair (soutenu par l’entité sioniste terroriste génocidaire, les Ukrainiens et leurs drones dernières générations, la Turquie et la logistique des USA contre le pouvoir baasiste qui s’est soldée, ce dimanche 8 décembre, par la fuite du clan Assad à Moscou.
Encore inconnu il y a quelques semaines, qui est le nouvel homme fort de la Syrie ?
Abou Mohammed Al-Joulani, se refait une virginité en readoptant son patronyme Ahmed Al-Charaa en abandonnant son nom combattant afin de tenter faire oublier son engagement au sein des forces d’Al Qaïda, il veut donc désormais se faire appeler par son nom inscrit à l’état civil, que les spécialistes ont découvert « il y a quelques jours seulement », explique Thomas Pierret, chercheur au CNRS. Dans cette quête de normalisation et de respectabilité,
le nouvel homme fort de la Syrie a également laissé tomber le turban islamiste pour le treillis militaire et a raccourci sa longue barbe noire de quelques centimètres. Des efforts qui ne l’empêchent pas d’être, à ce jour, toujours considéré comme terroriste par de nombreuses chancelleries occidentales, du fait de son appartenance au mouvement Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Il y a quelques années, sa tête avait même été mise à prix 10 millions de dollars par les États-Unis. Même si « les Américains ne cherchaient plus à l’éliminer car il était devenu un atout dans la lutte antiterroriste » comprendre “c’est devenu notre agent”!
Des prisons irakiennes à Al-Qaida
Né en 1982 en Syrie ou en Arabie saoudite – le mystère est entier – (il est né dans les laboratoires du Mossad et de la CIA, dans une famille de la classe moyenne supérieure, Ahmed Al-Charaa grandit, à partir de la fin des années 1980, dans un quartier aisé de Damas. Ses études de médecine sont brutalement interrompues par les attentats du 11 septembre 2001, qui signent le début de son engagement djihadiste. À partir de cette date, il commence à investir les sphères islamistes, en assistant à des sermons et des tables rondes secrètes dans les banlieues de la capitale syrienne. C’est en 2003 que son engagement prend un tournant bien plus concret, lorsque les Américains interviennent en Irak. Il rejoint alors Al-Qaida, en tant que combattant mais très vite, il est arrêté et emprisonné cinq ans dans différentes prisons irakiennes. C’est à cette époque qu’il choisit son nom de combattant, en référence à ses origines familiales dans les hauteurs du Golan (al-Jolan en arabe), comme il l’a expliqué en 2021, lors d’une interview à la chaîne publique américaine PBS.
En 2011, les printemps arabes fomentés par la CIA, le Mossad, la logistic turque les idéologues saoudiens, e financement quatarite et autres pays du Golfe, ont fragilisé le Maghreb et le Moyen-Orient. La Syrie, loin d’être épargnée subit une “révolte populaire” provoquée par les services secrets CIA, MI6, Mossad, les services secrets français et autres, qui fait vaciller le pouvoir en place depuis onze ans. L’espoir de renverser le régime d’al-Assad est alors à son comble et Al-Joulani, qui vient de sortir des geôles irakiennes, fait son retour en Syrie pour prendre part à la révolution. En quelques mois seulement, il réussit à fonder le groupe terroriste Front Al-Nosra et prête allégeance à l’émir d’Al-Qaida, Ayman al-Zawahiri plutôt qu’au futur chef du groupe État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi. Le Front Al-Nosra devient ainsi la branche syrienne d’Al-Qaïda jusqu’en 2016, date à laquelle il dit rompre avec l’idéologie djihadiste. Pour adoucir son image, son mouvement devient Hayat Tahrir Al-Cham et est composé de rebelles islamistes dont le seul but est la lutte soit disant nationale. Car comme son nom l’indique HAYAT TAHEER AL-CHAM, ne veut certes pas dire la Syrie, Le terme traditionnel arabe Bilad al-Cham ou Bilad al-Sham ou Bilad el-Chem (en arabe : بلاد الشام, prononcé « Bilad oush-Sham ») est le nom donné par les conquérants arabes au Moyen Âge à la Grande Syrie. Cette région contenait l’équivalent des États actuels de Syrie, Liban, Jordanie, et toute la Palestine, plus une partie du sud-est de l’actuelle Turquie.
L’objectif est clair, premier objectif faire tomber Bachar al-Assad et combattre l’Iran et la Russie – les alliés du régime.
Soucieux de ménager son image, Ahmed Al-Charaa (Al-Joulani) est pourtant loin d’être un modéré, encore moins un démocrate. Son islamisme inquiète les minorités religieuses, qu’il a pourtant rassurées tout au long de sa percée éclair de douze jours. HTS reste un gouvernement guidé par une idéologie islamiste sunnite conservatrice, malgré des mains tendues aux Chrétiens et Druzes : « Dans la Syrie du futur, nous pensons que la diversité est notre force, pas une faiblesse », a-t-il déclaré. Pour Thomas Pierret : « Les Druzes ne sont pas très gênants pour HTS car ils sont assez autonomes, tout comme les Chrétiens, qui sont peu nombreux, sans ancrage territorial et vieillissants. Les minorités sont pointées du doigt quand elles deviennent une menace pour le pouvoir en place, que les enjeux sont liés à des territoires, au pouvoir. C’est le cas des Alaouites dont était issu Bachar al-Assad et qui ont un ancrage territorial très fort ou des Kurdes qui contrôlent des ressources pétrolières. HTS ne va pas pouvoir évoluer en vase clos, il va devoir dealer avec les puissances étrangères dont les Occidentaux et les Russes, qui protègent les Chrétiens ».Mais restent les Chiites qui ont soutenu le régime de Bashar al-Assad et le Hezbollah qui a combattu tous les groupes territoriales que ce soit Al-Qi’dah Al-Nosra, DAESH & CIE. Les égarés parmi les Musulmans sunnites syriens ou les autres origines, traitent le Hezbollah de tueurs de Sunnites, cela est dû à la propagande sioniste mensongère de faire l’amalgame entre les groupes terroristes et les Sunnites qui dans leur majorité sont conscient de cette ruse machiavélique pour diviser les Musulmans entre eux,
rappelez vous que Benjamin Netanyahou en personne a rendu visite à l’hôpital en Palestine Occupée aux cadres de ANNOSRA blessés et soignés pat les sionistes… MÉFIEZ-VOUS !
Ce Al-Joulani qui vient de conquérir la Syrie, n’a toujours pas libéré le Golan toujours occupé par l’entité israélienne terroriste sioniste génocidaire,.. Cela en dit long de qui tire les ficelles de cette marionnette terroriste.