27 December 2024

Édité par notre Bénévole le chef de la rédaction ALY BAKKALI

Le sujet du *trafic de pétrole syrien* et des accusations concernant *Bilal Erdogan*, le fils du président turc *Recep Tayyip Erdogan*, a été largement discuté dans certains médias et rapports d’enquête. Voici un résumé des sources factuelles disponibles et des éléments importants liés à ce sujet.

Contexte général :

Depuis le début de la guerre en Syrie (2011), plusieurs acteurs ont été impliqués dans le contrôle des ressources naturelles du pays, y compris le pétrole. Le *pétrole syrien* a été particulièrement stratégique, car il est situé principalement dans la région *du nord-est de la Syrie*, qui a été contrôlée par les *forces kurdes* (YPG, YPJ) et les *forces de l’État islamique* (EI/ISIS) à différents moments du conflit.

*Accusations concernant Bilal Erdogan :*Les accusations selon lesquelles *Bilal Erdogan*, le fils du président turc, aurait été impliqué dans un *trafic de pétrole syrien* ont circulé depuis plusieurs années. Ces accusations sont liées à l’implication de certains acteurs turcs dans le *commerce illégal de pétrole* en provenance des territoires contrôlés par l’État islamique (EI) et, plus récemment, des zones contrôlées par les forces kurdes en Syrie.Voici quelques éléments clés et sources factuelles sur ce sujet :

1. *L’enquête de *“Leaked Documents” (2015) :

** En *2015*, des documents ont été publiés par des médias d’investigation (notamment *le site d’investigation “Bellingcat”*) qui ont mis en lumière des *réseaux de contrebande de pétrole* entre *Syrie* et *Turquie*, où des responsables turcs, y compris des figures proches du gouvernement, étaient accusés de participer à des transactions illégales de pétrole en provenance des zones contrôlées par l’EI.

– *Documents “Leaked“* ont indiqué que des cargaisons de pétrole en provenance de la Syrie étaient acheminées vers la *Turquie* et stockées dans des installations contrôlées par des entreprises turques. Bien que *Bilal Erdogan* n’ait pas été directement mentionné dans ces documents, des liens ont été suggérés entre des entreprises turques et des réseaux liés à des membres du gouvernement turc.

2. *Les accusations de l’opposition turque et des médias :*

Les *opposants politiques* à Recep Tayyip Erdogan, en particulier les *partis politiques kurdes* et certains journaux d’opposition, ont accusé *Bilal Erdogan* et d’autres membres de la famille Erdogan d’être impliqués dans des réseaux de *contrebande de pétrole*.

– *Le journal turc “Cumhuriyet“* a publié en *2015* un article dans lequel il affirmait que des responsables turcs, dont *Bilal Erdogan*, étaient impliqués dans la *vente de pétrole volé* en provenance de la Syrie. L’article affirmait que ce pétrole était transporté à travers la *frontière turque* et vendu à des *sociétés turques*, notamment des sociétés liées à la famille Erdogan. – L’*accusation de trafic de pétrole* a été renforcée par les rapports d’enquête qui ont mis en lumière des *caravans de camions* traversant la frontière turque, transportant du pétrole en provenance de la Syrie, souvent en provenance des territoires contrôlés par l’EI ou par les Kurdes syriens.

3. *Les révélations de *Hassan Hassan* (journaliste spécialisé) :* Le journaliste *Hassan Hassan*, un expert en géopolitique du Moyen-Orient, a écrit plusieurs articles sur les *réseaux de trafic de pétrole* en Syrie et en Turquie. Selon ses enquêtes, des *réseaux de contrebande* liés à des personnalités proches du gouvernement turc ont été utilisés pour transporter du pétrole en provenance de *zones contrôlées par l’EI* en Syrie.:

– *Hassan Hassan* a également suggéré que certains membres du gouvernement turc, y compris des proches de *Recep Tayyip Erdogan*, auraient profité de ces *activités illégales* en permettant à des cargaisons de pétrole de traverser la frontière sans interférence. Bien que les accusations de *Bilal Erdogan* n’aient pas été confirmées directement dans ses rapports, les liens entre les réseaux de contrebande et les entreprises turques proches du pouvoir ont été clairement établis.

4. *Les déclarations de *Sergey Lavrov* (ministre russe des Affaires étrangères) :*

En 2015, le ministre russe des Affaires étrangères *Sergey Lavrov* a publiquement accusé la Turquie de *faciliter le trafic de pétrole* en provenance de la Syrie, notamment en provenance des territoires contrôlés par l’EI. Bien qu’il ne mentionnât pas spécifiquement *Bilal Erdogan*, les accusations russes ont alimenté l’idée que la Turquie, et par extension des membres du gouvernement, étaient impliqués dans ce commerce illicite.

– *Lavrov* a déclaré que des camions transportant du pétrole provenant de *zones sous contrôle de l’EI* traversaient la *frontière turque* et se retrouvaient dans des raffineries en Turquie. Ces accusations ont exacerbé les tensions entre la Turquie et la Russie, notamment après l’incident de l’avion russe abattu par la Turquie en 2015.

5. *Les démentis du gouvernement turc :*

En réponse aux accusations, le gouvernement turc a systématiquement nié toute implication dans le *trafic de pétrole* en provenance de la Syrie. Les autorités ont affirmé que la Turquie n’avait *aucune relation commerciale avec l’EI* et que toute suggestion de complicité était une *propagande politique* visant à ternir l’image du pays.

– *Recep Tayyip Erdogan* a qualifié les accusations de *”mensonges”* et de *”calomnies”*, et a rejeté les rapports des médias et des opposants comme étant *infondés*. Le gouvernement turc a également mis en place des enquêtes pour *démentir* les accusations.*Résumé des sources :

*1. *Bellingcat* et d’autres sources d’enquête ont révélé des réseaux de contrebande de pétrole entre la Syrie et la Turquie, sans mention directe de Bilal Erdogan, mais en soulignant des liens avec des entreprises proches du gouvernement turc.

2. *Cumhuriyet* et d’autres médias d’opposition ont accusé Bilal Erdogan et d’autres membres de la famille Erdogan d’être impliqués dans la vente de pétrole en provenance de la Syrie.

3. Les *accusations russes* sur le trafic de pétrole et les *démentis officiels turcs*.

*Conclusion :*

Bien que les accusations de trafic de pétrole impliquant *Bilal Erdogan* ne soient pas toujours directement prouvées par des sources officielles, plusieurs enquêtes et rapports ont mis en lumière des *réseaux de contrebande de pétrole* entre la Syrie et la Turquie, souvent liés à des intérêts proches du gouvernement turc. Ces accusations sont néanmoins *controversées*, et le gouvernement turc a toujours nié toute implication dans ces activités illégales.

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