27 December 2024

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net

Sources: diverses, notamment BBC, AL JAZEERA, LE POINT

*La *Turquie* a été accusée à plusieurs reprises de faciliter le *passage des djihadistes* et de soutenir indirectement les terroristes appelés *groupes armés* en Syrie et dans d’autres régions du Moyen-Orient. En particulier, le *Captagon*, une drogue largement consommée par les *combattants djihadistes*, a été au centre de nombreuses discussions sur les *routes de trafic* et les *réseaux criminels* qui traversent la Turquie. Mais au-delà du trafic de drogue, un autre aspect de l’implication de la Turquie dans les conflits régionaux mérite d’être souligné : le *transfert de djihadistes* de la *Syrie* et de la *Turquie* vers la *Libye*.*La Turquie et le Soutien aux Groupes Djihadistes* Depuis le début du *conflit syrien* en 2011, la *Turquie* a été un acteur clé dans la *guerre civile syrienne*, soutenant divers groupes rebelles opposés au régime de *Bachar al-Assad*. Parmi ces groupes se trouvent des *milices djihadistes*, dont certaines sont affiliées à des organisations comme *al-Nosra* ou *l’État islamique (EI)*. Bien que la Turquie ait officiellement désapprouvé l’EI, des rapports ont suggéré qu’elle a *facilité* le passage des *combattants étrangers* (Français, Belges, Anglais, Américains, Hollandais etc..) . vers la Syrie, en raison de ses *frontières poreuses* et de la *complicité tacite* de certaines parties de son gouvernement.

Le Transfert de Djihadistes vers la Libye* :

Un autre aspect de l’implication de la Turquie dans les conflits régionaux concerne le *transfert de djihadistes* vers la *Libye*, où la *Turquie* soutient le *gouvernement d’unité nationale* (GNA) dirigé par *Fayez al-Sarraj*. Selon plusieurs rapports, *la Turquie* a *utilisé des avions* pour transférer des *combattants islamistes* en Libye, où ils ont été intégrés dans les *forces rebelles* luttant contre les *forces du maréchal Khalifa Haftar*. Ces djihadistes, pour la plupart issus de groupes *islamistes* et *salafistes* de Syrie, ont été envoyés en Libye pour renforcer les rangs du GNA et participer à la guerre civile –

*Transferts par avion* :

Des *avions turcs* ont été utilisés pour transporter des *combattants* en provenance de Syrie, via la *Turquie*, vers la Libye. Ces *transports aériens* ont été effectués en violation des résolutions des *Nations unies*, qui interdisent l’envoi de mercenaires et d’armements dans des zones de conflit comme la Libye.

– *Réseaux de recrutement* :

En parallèle, des *réseaux de recrutement* ont été établis en *Turquie* pour orienter les *combattants étrangers* (en générale des occidentaux et du Maghreb) vers les groupes islamistes en *Libye*, tout comme cela a été le cas en Syrie. Ces réseaux ont permis aux djihadistes de rejoindre des factions comme *l’Armée nationale libyenne* (ANL) ou d’autres groupes affiliés aux milices islamistes en Libye.

– *Soutien militaire et logistique* :

Outre les transferts de combattants, la *Turquie* a également envoyé du matériel militaire, des *armes* et des *munitions* aux *milices* alliées au gouvernement libyen. Ce soutien a été crucial dans le cadre de la *guerre civile libyenne*, où les forces pro-gouvernementales ont affronté les *troupes de Khalifa Haftar*, soutenues par des puissances étrangères telles que la *Russie* et les *Émirats arabes unis*.

Le Captagon et la Turquie

*: Un Trafic Indirect ?

Outre son rôle dans le soutien aux groupes djihadistes, la *Turquie* est également accusée d’être un *pays de transit* pour le *trafic de Captagon*, une drogue largement consommée par les combattants djihadistes. Bien que la Turquie ne soit pas un *producteur majeur* de cette drogue, elle joue un rôle clé en tant que *pays de transit* pour les *réseaux de trafic* opérant entre la *Syrie* et d’autres pays du *Moyen-Orient*, notamment l’*Arabie Saoudite*, le *Liban* et les *Émirats arabes unis*.

1. *Le Captagon en Syrie et en Turquie*

: La *Syrie*, où de nombreux groupes djihadistes sont présents, est un *point de production* important pour le *Captagon*, qui est ensuite acheminé par des *réseaux criminels* à travers la *Turquie*. Cette drogue est utilisée par les *combattants djihadistes* pour rester éveillés et agités pendant les combats. 2. *Le rôle stratégique de la Turquie dans le trafic de drogue* : En raison de son *proximité avec la Syrie* et des *réseaux criminels* opérant dans la région, la *Turquie* est souvent utilisée comme *point de transit* pour faire circuler le Captagon vers les marchés internationaux. Bien que les autorités turques aient renforcé leurs efforts pour lutter contre le trafic de drogue, des *cartels criminels* profitent de la situation chaotique dans le *sud de la Turquie* pour faire passer la drogue.*

Conclusion :

La Turquie et la Complexité de son Rôle*

Il est clair que la *Turquie* joue un rôle complexe dans les conflits au *Moyen-Orient*, notamment en *Syrie* et en *Libye*, en soutenant certains groupes djihadistes, en facilitant le passage de combattants étrangers, et en étant un *pays de transit* pour le trafic de drogue, y compris le *Captagon*. Le *transfert de djihadistes* par *avion* de la Syrie vers la Libye est une illustration frappante de l’implication de la Turquie dans les conflits régionaux, malgré ses déclarations officielles. Ces actions ont des répercussions profondes sur la stabilité de la région et soulèvent des questions sur les véritables objectifs géopolitiques de la *Turquie* dans le Moyen-Orient. En fin de compte, la situation reste fluide et complexe, et il est crucial de continuer à surveiller l’évolution de ces dynamiques, en particulier en ce qui concerne l’implication de la Turquie dans le *soutien aux groupes armés* et le *trafic de drogue* dans la région.

*Sources supplémentaires à consulter* :

– *Human Rights Watch* et *Amnesty International* sur les violations des droits humains en Libye et en Syrie.

– *Al Jazeera*, *BBC* et *The Guardian* *Le Point* pour des rapports détaillés sur les transferts de djihadistes et le rôle de la Turquie dans le conflit syrien et libyen.

« Un séisme politique » ! Ainsi résumée par un diplomate en poste à Tunis, l’avancée de la Turquie en Libye prend toute son ampleur. En quelques mois, après de sérieux ratés en 2019 qui ont permis à Ankara d’ajuster sa feuille de route, la voici au secours de Tripoli et de son gouvernement d’entente nationale (GNA). Nom de l’opération : « Volcan de la colère ». Le corps expéditionnaire turc a pu casser la ligne logistique de l’armée du maréchal Haftar, homme fort de l’Est libyen. La Turquie attendait son heure. Elle a sonné. « Ils font en Libye ce que les Russes font en Syrie. On pensait que c’était une distraction, une manipulation machiavélique de la part du régime d’Erdogan. On a oublié qu’il s’agit d’une armée nationale, pas de janissaires », explique Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur associé à l’Institut Thomas More. L’accord maritime signé le 27 novembre 2019 permet à Ankara d’entamer des prospections et des forages en Méditerranée orientale. https://www.lepoint.fr…​

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *