
Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net

Sous-titre : Du DGED aux coulisses de l’Espagne, le parcours sulfureux d’un ex-espion marocain aux secrets explosifs
Dans l’univers opaque des services secrets marocains, un nom circule désormais comme une onde de choc : Mehdi Hejjeoui. Considéré par certains initiés comme « le plus puissant homme de la DGED » (Direction générale des études et de la documentation, les renseignements extérieurs du Maroc), il surpasserait en influence des figures pourtant

incontournables comme Abdellatif Hammouchi, patron de la DGSN et de la DGST, ou encore Mohamed Yassine El Mansouri, chef de la DGED.
Un héritier de Driss El Bassri ?
Comparé à Driss El Bassri, légendaire conseiller sécuritaire de Hassan II connu pour son pouvoir absolu et ses méthodes expéditives, Mehdi Hejjeoui incarnerait une nouvelle ère de l’ombre. À l’instar de son prédécesseur, qui opérait avec une « carte blanche » sous l’ancien roi, Hejjeoui aurait accumulé, selon des sources anonymes, des informations sensibles sur le Palais royal et coordonné des opérations controversées contre des dissidents marocains à l’étranger. Des activités qui, si elles étaient confirmées, éclaireraient d’un jour cru les pratiques sécuritaires du Maroc.
La fuite en Espagne et le pacte avec Madrid
L’affaire prend une tournure romanesque lorsque Mehdi Hejjeoui, selon des rumeurs persistantes, quitte subitement le Maroc avec sa famille pour se réfugier en Espagne. En échange d’une protection garantie par les services espagnols, il aurait proposé des « tuyaux en or » : des dossiers compromettants sur les réseaux d’influence marocains en Europe, des détails opérationnels de la DGED, voire des secrets d’État liés à Mohammed VI. Un troque hautement stratégique pour Madrid, qui cherche à contrer l’immigration illégale, le terrorisme et les trafics en provenance d’Afrique du Nord.
Protection européenne et guerre silencieuse
Le pacte espagnol ne serait que la partie émergente de l’iceberg. Plusieurs pays européens, soucieux de décrypter les rouages du Makhzen (l’appareil étatique marocain), auraient collaboré pour offrir à Hejjeoui une retraite sécurisée. En contrepartie, l’ex-espion détiendrait des clés sur des opérations secrètes marocaines à l’étranger, notamment des surveillances ciblées, des disparitions forcées ou des cyberattaques attribuées à Rabat.
Un danger pour le Palais ?
Si Mehdi Hejjeoui détient réellement « tous les secrets du Palais », son exil pourrait devenir une épine diplomatique pour le Maroc. Ses révélations potentielles menaceraient non seulement la stabilité interne du royaume, mais aussi ses relations avec l’Europe, notamment sur des dossiers brûlants comme le Sahara occidental ou la lutte antiterroriste.
Enquêtes et zones d’ombre
Officiellement, aucune institution marocaine ou européenne n’a confirmé ces informations, qui relèvent pour l’heure de sources anonymes et de supputations. Contactés par nos soins, le ministère de l’Intérieur marocain et le CNI espagnol (Centre national de renseignement) ont refusé de commenter « des allégations fantaisistes ».
Reste que cette affaire, à mi-chemin entre thriller géopolitique et guerre des services secrets, illustre les luttes d’influence qui se jouent entre Rabat et ses partenaires européens. Mehdi Hejjeoui, qu’il soit traître ou victime, est désormais le symbole d’un système où l’information reste l’arme ultime.