12 March 2025

Édité par notre Bénévole le chef de la rédaction ALY BAKKALI


À partir du 10 février 2024, un nouveau chapitre s’ouvrira dans les habitudes culinaires européennes. L’Union européenne autorisera officiellement l’utilisation de vers de farine jaunes (Tenebrio Molitor) comme ingrédient alimentaire transformé. Ces insectes, préalablement séchés et traités aux rayons ultraviolets pour garantir leur sécurité sanitaire, seront réduits en poudre et incorporés à des produits du quotidien : pains, fromages, pâtes, et bien d’autres préparations.


Un projet lié à l’Agenda 2030 et critiqué pour ses “double standards”

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 de l’ONU, un plan fréquemment associé à des figures influentes comme Klaus SCHWAB (fondateur du Forum économique mondial de Davos), Bill GATES , George SOROS ou d’autres milliardaires engagés dans la promotion de solutions “vertes”. Ces acteurs défendent ouvertement une transition alimentaire vers des sources de protéines alternatives, comme les insectes, pour réduire l’impact environnemental.

Cependant, ces propositions suscitent des critiques virulentes. Les détracteurs dénoncent un “double standard” : alors que les élites politiques et économiques se réunissent à Davos – un événement où, selon certaines estimations, près de 2 000 jets privés ont été utilisés pour 2 800 participants en 2023 –, elles continueraient à consommer des steaks saignants ou des produits de luxe, tout en encourageant les populations à adopter un régime alimentaire frugal et une mobilité “bas carbone” (vélo, transports en commun).


Un choix approuvé par les experts, mais des interrogations persistantes

L’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a validé cette décision après des études approfondies, soulignant que ces vers sont une source écologique, nutritive et abordable de protéines. Riches en acides aminés, vitamines et minéraux, ils pourraient répondre aux défis de la sécurité alimentaire tout en réduisant l’empreinte carbone liée à l’élevage traditionnel.

Cependant, des voix critiques soulèvent des inquiétudes. Certains laboratoires indépendants mettent en avant la présence de chitine, un composant principal de la carapace des insectes, qui serait difficile à digérer pour l’être humain. Plus alarmant, des études non affiliées à l’UE suggèrent que cette substance pourra Edit, sous certaines formes ou quantités, avoir des effets cancérigènes. L’EFSA, quant à elle, maintient que les procédés de traitement (comme le séchage et l’exposition aux UV) réduisent ces risques, et que les niveaux autorisés restent sûrs pour la consommation.


Une fracture sociale et culturelle

Au-delà des débats sanitaires, cette mesure alimentaire cristallise un clivage sociétal. Pour ses opposants, elle symbolise une forme de paternalisme écologique, où les classes populaires sont incitées à renoncer à leurs habitudes (viande, voiture) tandis que les élites conservent leurs privilèges. Les réseaux sociaux bruissent de commentaires sarcastiques : “Ils voyagent en jet, mangent du boeuf wagyu, et nous, on doit se contenter de grillons ?”.


Vers une généralisation des insectes dans nos assiettes ?

Malgré les polémiques, l’UE prévoit d’élargir cette initiative à d’autres espèces comme le criquet pèlerin, les larves jaunes ou les grillons domestiques. L’objectif officiel ? Répondre à l’urgence climatique et anticiper les pénuries alimentaires.


Conclusion : un débat qui dépasse l’assiette

Si l’introduction d’insectes dans l’alimentation européenne est présentée comme une solution d’avenir, elle soulève des questions profondes sur l’équité, la transparence et la confiance dans les institutions. Entre innovations écologiques et résistances populaires, l’Europe navigue en eaux troubles, tiraillée entre ses ambitions vertes et les réalités socio-culturelles de ses citoyens.


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