1 June 2025
Mustapha Lakhsem Champion du monde en Kick Boxing

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net

Par : Benlail Lhoucine, Président de la Ligue de Défense des Victimes d’Injustice (LDVI-IVDL)

L’affaire de Mustapha Lakhsem, ancien champion du monde de kick-boxing et président de la commune d’Imouzzer Kandar, ne cesse de soulever des questions importantes sur l’utilisation de la répression pour faire taire ceux qui osent dénoncer la corruption et la mauvaise gestion. Cette affaire, où Lakhsem est accusé de mauvaise gestion, s’inscrit dans un contexte de lutte politique, mais aussi dans un schéma inquiétant de répression et d’atteintes aux droits humains, qui fait écho à des événements similaires survenus dans le passé.

Le Parcours de Mustapha Lakhsem : Entre Engagement et Menaces

Mustapha Lakhsem, figure emblématique du kick-boxing, a su gagner respect et reconnaissance en tant que champion du monde. Cependant, une fois élu président de la commune d’Imouzzer Kandar, son engagement pour une gestion transparente et juste des ressources publiques l’a mis en porte-à-faux avec certains groupes d’intérêt. Lakhsem a commencé à *dénoncer publiquement des cas de mauvaise gestion, de détournement de fonds et de corruption au sein de la gestion locale, un acte qui a fait de lui une cible.

Son parcours de réformateur n’a pas été sans obstacles. Après avoir initié des projets visant à améliorer la gestion de la commune et à assurer la transparence, il se retrouve confronté à des accusations de “mauvaise gestion“, des accusations qu’il considère comme politiquement motivées. Les autorités marocaines l’ont placé sous surveillance étroite, et récemment, une décision judiciaire l’a empêché de quitter le pays, augmentant les suspicions de représailles pour ses prises de position.

Zakaria El Moumni ex champion en Kick Boxing

La Comparaison avec Zakaria El Moumni : La Torture comme Méthode de Répression

L’affaire de Mustapha Lakhsem résonne étrangement avec celle de Zakaria El Moumni, un autre champion de kick-boxing marocain, qui avait été accusé de comportements criminels après avoir dénoncé la corruption dans le système judiciaire marocain. En 2012, El Moumni a été victime de détention arbitraire et de torture, des actes qui, selon lui, ont été commis pour l’empêcher de poursuivre sa lutte contre la corruption. À travers ces similitudes, il semble que les autorités marocaines utilisent des méthodes de répression violentes et déloyale pour faire taire les voix critiques, que ce soit par des pressions judiciaires, des accusations infondées ou des actes de torture visant à briser la volonté de leurs victimes.

De manière similaire, Lakhsem, pour ses efforts de réforme et ses dénonciations, pourrait devenir une nouvelle victime de cette répression systématique, visant à intimider les figures publiques qui s’opposent à un système de pouvoir en place. Bien que la situation de Lakhsem soit encore en développement, les indices de pression et de répression suggèrent que la tactique utilisée pourrait inclure des formes de violence psychologique et d’intimidation pour écraser ses efforts.

La Torture : Un Outil de Musellement de la Dissentente

Dans le cas de *Zakaria El Moumni*, la torture était clairement un moyen utilisé par le gouvernement marocain pour imposer un silence sur ceux qui, comme lui, cherchaient à dénoncer les abus de pouvoir. Bien que l’affaire de Lakhsem ne soit pas encore aussi explicite, il existe des parallèles évidents dans la manière dont des personnalités publiques sont victimes de la répression politique, une répression qui va bien au-delà des simples accusations judiciaires pour devenir un outil d’intimidation destiné à réprimer toute forme de critique ouverte.

Le silence imposé par ces méthodes de répression est un moyen clair d’intimider ceux qui osent s’opposer aux pratiques de corruption au sein du pays. La répression contre Lakhsem, si elle se confirme, s’inscrit dans un schéma de tactiques politiques violentes, où ceux qui cherchent à réformer et à dénoncer les injustices sont perçus comme des menaces pour le pouvoir en place.

L’Importance de la Vérité et de la Justice : Appel à la Communauté Internationale

L’affaire de Mustapha Lakhsem soulève des questions fondamentales sur la *liberté d’expression* et la *protection des droits humains* au Maroc. Si la répression qui touche ces champions est un indicateur de la situation politique du pays, elle doit être suivie de près par *les organisations internationales de défense des droits de l’homme*. Il est impératif que *la vérité soit connue*, et que *les responsables de ces pratiques répressives* soient tenus responsables de leurs actes.La *Ligue de Défense des Victimes d’Injustice (LDVI-IVDL)* appelle à une enquête *indépendante* et *transparente* sur l’ensemble des affaires impliquant des accusations politiques et des pressions judiciaires. Il est temps que les autorités marocaines soient appelées à rendre des comptes pour l’utilisation des *mécanismes répressifs*, y compris la torture et l’intimidation, pour briser la résistance.

Conclusion : Un Combat Pour la Liberté et la Justice

L’affaire Mustapha Lakhsem, ainsi que celles de Zakaria El Moumni, est un rappel douloureux des perils auxquels sont confrontées les voix dissidentes dans des sociétés où les systèmes de pouvoir semblent être protégés par des méthodes coercitives. Si Lakhsem, comme El Moumni, devient une victime de cette répression, il est essentiel que la communauté internationale ne ferme pas les yeux et soutienne ceux qui osent se lever pour la vérité et la justice.

La lutte pour la liberté, la justice et la transparence au Maroc, et partout dans le monde, ne doit pas être étouffée par les abus de pouvoir. Il est de notre devoir de continuer à faire entendre ces voix, et de ne pas laisser la répression gagner!

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