1 July 2025

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net

Par : BENLAIL LHOUCINE, analyste politique et spécialiste des questions de sécurité

L’affaire Mehdi El Hijaoui, ancien numéro deux de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), marque une crise majeure au sein des services de renseignement marocains. Sa fuite vers l’Europe et sa disparition subséquente soulèvent des questions sur la stabilité interne du royaume et ses relations internationales.

Un parcours au cœur du renseignement marocain

Mehdi El Hijaoui, 52 ans, a occupé des postes clés au sein de la DGED, avec une formation de haut niveau, incluant des stages auprès de la CIA et du Mossad. Il a été impliqué dans des opérations sensibles, notamment le programme d’espionnage Pegasus et les relations avec des acteurs internationaux.

Une fuite aux implications internationales

Après avoir quitté le Maroc, ElHijaoui s’est d’abord réfugié en France, où il aurait été confronté à des menaces, avant de se rendre en Espagne. Là, il aurait été placé sous surveillance par le Centre National d’Intelligence (CNI) espagnol. Craignant une extradition vers le Maroc ou des représailles, il a disparu, ne se présentant plus aux convocations judiciaires.

Des révélations potentiellement déstabilisatrices

Après avoir quitté le Maroc, El Hijaoui s’est d’abord réfugié en France, où il aurait été confronté à des menaces, avant de se rendre en Espagne. Là, il aurait été placé sous surveillance par le Centre National d’Intelligence (CNI) espagnol. Craignant une extradition vers le Maroc ou des représailles, il a disparu, ne se présentant plus aux convocations judiciaires.

El Hijaoui détiendrait des informations sensibles sur les opérations clandestines marocaines, les relations avec des alliés internationaux, et des affaires de corruption impliquant des élites européennes. Sa défection pourrait exposer des réseaux d’influence et compromettre des agents marocains infiltrés.

Conséquences pour le Maroc et ses relations extérieures

Cette affaire met en lumière les rivalités internes au sein des services de sécurité marocains, notamment entre la DGED et la DGST. Elle pourrait également raviver des tensions diplomatiques entre le Maroc et l’Espagne, surtout si des informations sensibles sont divulguées.

En conclusion,

la défection de Mehdi El Hijaoui représente un défi majeur pour le Maroc, tant sur le plan interne qu’international, mettant en question l’efficacité et la cohésion de ses services de renseignement.

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