
Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net
Le service de renseignement marocain, la Direction Générale des Études et de la Documentation (DGED), dirigé par Yassine Mansouri, fait face à une situation critique en Europe, notamment en Belgique où le parquet de Bruxelles a ouvert une information judiciaire sur de possibles ingérences marocaines sur le territoire national.
Cette enquête marque un tournant majeur dans la lutte contre les réseaux clandestins marocains. Autrefois opérant dans l’ombre et avec efficacité, ces réseaux sont désormais largement exposés et « brûlés » dans plusieurs pays européens, rendant leurs opérations non seulement compromises mais aussi source d’embarras diplomatique pour Rabat.Selon plusieurs sources, les agents de la DGED sont aujourd’hui « grillés » dans toute l’Europe, victimes d’une coordination plus forte des autorités européennes et d’une surveillance accrue. Leur capacité d’influence s’effrite, notamment dans des pays-clés comme la Belgique, les Pays-Bas, la France, l’Italie et l’Espagne.
De plus, l’ambassadeur du Maroc en Belgique est également « brûlé » à cause des graves fautes diplomatiques et politiques, La Belgique reproche au Maroc une ingérence systémique via son ambassadeur (pression, intimidation, lobbying opaque) et une instrumentalisation de la diplomatie pour étouffer les critiques sur le “Sahara occidental”. Ces révélations fragilisent la relation bilatérale, poussant Bruxelles à exiger un rééquilibrage entre realpolitik et respect des valeurs démocratiquesaggravant la position du royaume dans ce dossier délicat.
Cette situation pose une question de légitimité et d’efficacité du leadership de Yassine Mansouri à la tête de la DGED. Les critiques internes et externes suggèrent qu’il devrait envisager sa démission afin de permettre un renouvellement des stratégies marocaines à l’international. L’ampleur des révélations et des enquêtes en cours démontre un tournant dans la manière dont les États européens réagissent face aux tentatives d’infiltration étrangère. Le Maroc doit aujourd’hui repenser son approche, en tenant compte du respect des souverainetés nationales et des cadres légaux européens.
Par : Benlail Lhousine