
Au cœur de Kenitra, zone strictement militaire, une maison équipée de matériel électronique dernier cri a servi à filmer plus de 300 vidéos pornographiques en l’espace de cinq mois. Cette affaire soulève de nombreuses questions : comment une telle activité a-t-elle pu prospérer dans une région sous haute surveillance ? Pourquoi la police, qui a filmé depuis le toit de cette maison, n’a-t-elle pas intervenu plus tôt ?
Comment les responsables ont-ils pu circuler librement et commercialiser ces vidéos à l’étranger, y compris leur publication sur des plateformes comme Google, sans qu’aucune action judiciaire sérieuse ne soit engagée ?Cette situation interroge directement la responsabilité des services de sécurité marocains, sous la direction d’Abdel Latif Hammouchi, censés assurer la vigilance et la protection de la société. Des réseaux similaires ont été détectés dans d’autres villes marocaines telles que Marrakech, Tanger et Casablanca, où la pauvreté et l’ignorance sont exploitées pour alimenter ce commerce illégal.
À cela s’ajoutent des informations alarmantes sur la propagation du VIH/SIDA au Maroc, avec des études scientifiques indiquant que 50% des cas seraient liés à ces milieux. Ce fléau sanitaire s’accompagne d’une véritable organisation criminelle impliquée dans la production et la diffusion de contenus pornographiques, aggravant ainsi la crise sociale et morale du pays.Ces révélations mettent en lumière un grave manquement à la surveillance et au contrôle par les autorités compétentes. Il est urgent que les responsables prennent des mesures fortes pour démanteler ces réseaux, protéger les victimes, souvent issues des couches les plus vulnérables de la société, et restaurer la confiance dans les institutions marocaines.