
Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net
L’été 2025 sonne le glas du tourisme balnéaire marocain.
De Tanger à Agadir, en passant par Casablanca, Rabat-Salé, M’diq ou Martil, une vague de colère et de désillusion submerge les villes côtières, autrefois fierté nationale. Marocains, Résidents à l’Étranger (RME) et touristes internationaux fuient en masse un modèle devenu synonyme d’arnaques systémiques, de prix exorbitants et de harcèlement quotidien.
Le grand pillage des plages est en marche ! Les témoignages s’accumulent :
- Des tarifs délirants : Cafés et restaurants facturent au mépris du pouvoir d’achat local.
- Le sable monnayé : Un simple accès à une chaise longue ou un coin de plage se paie au prix fort.

- L’hébergement hors de contrôle : Les locations atteignent des sommets inaccessibles.
- Insécurité et escroqueries : Un harcèlement quasi-permanent, des arnaques à répétition et des agressions parfois violentes empoisonnent le séjour.
Face à ce chaos, le Ministère du Tourisme marocain campe dans un silence assourdissant et une communication délirante !

Alors que le terrain brûle et que la réputation du pays s’effondre, l’institution se complaît dans des communiqués auto-congratulateurs basés sur des indicateurs fantaisistes. Cette inertie coupable aggrave la crise.
La presse internationale tire la sonnette d’alarme : “Évitez le Maroc cet été, vous le regretterez !” Des titres européens et nord-américains multiplient les mises en garde sévères, relayées en masse sur les réseaux sociaux. Cette publicité désastreuse creuse un fossé abyssal avec des concurrents comme la Tunisie, l’Espagne ou la Turquie, où sécurité et prix raisonnables restent la norme.
Pire que les abus : la complicité passive des autorités locales ! Un laxisme scandaleux, voire une complicité tacite avec des exploitants illégaux, laissent les estivants livrés à eux-mêmes dans une anarchie généralisée. Ce désengagement contraste violemment avec le cadre rigoureux et sécurisé offert ailleurs pour des prestations souvent moins chères.
Ce krach touristique menace l’économie entière :
- Les professionnels honnêtes sont pris en otage : Hôteliers, restaurateurs et prestataires sérieux paient le prix fort de la mauvaise réputation engendrée par les prédateurs.
- L’écosystème vacille : Des années d’investissements et d’efforts partent en fumée.
- L’image du Maroc s’effondre à la veille d’événements majeurs : La Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la préparation de la Coupe du Monde 2030 sont gravement compromises par cette débâcle.
Jusqu’à quand le gouvernement marocain restera-t-il sourd ? Sans une réaction immédiate, des sanctions exemplaires contre les arnaqueurs, un contrôle drastique des prix et des comportements, et une reprise en main professionnelle des destinations, le Maroc ne perdra pas seulement des touristes : il perdra toute crédibilité sur la scène internationale. L’heure n’est plus aux félicitations mensongères, mais à l’action salvatrice. Le pays est au bord du précipice touristique.