
Édité par notre bénévole Lhoucine BENLAIL directeur général du diplpmaticnews
Lhoucine BENLAIL Diplomaticnews.net
Au cœur de la ville d’Anvers, connue pour sa diversité culturelle et sa dynamique économique, les fils d’un réseau complexe et inquiétant s’entremêlent, opérant dans l’ombre en exploitant le paravent de la religion et des affaires pour mettre en œuvre des agendas dangereux.
Des informations fiables révèlent un système intégré comprenant des personnalités religieuses, des hommes d’affaires et des diplomates, suspectés d’être impliqués dans des activités systématiques de blanchiment d’argent et de réception de financements étrangers visant à ébranler le tissu social et à diffuser des idéologies extrémistes.
Ce qui se passe à Anvers va au-delà de simples infractions financières pour atteindre le niveau d’une opération d’infiltration idéologique systématique.
D’énormes sommes d’argent affluent régulièrement de pays du Golfe, notamment l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, pour alimenter les artères de certaines mosquées et de certains centres religieux spécifiques, adoptant la pensée wahhabite ou évoluant dans l’orbite de l’organisation des Frères Musulmans. Ces financements ne sont pas de simples aides caritatives, mais plutôt le carburant d’une percée idéologique visant à imposer des visions religieuses et politiques sans rapport avec l’islam modéré que connaissent les communautés musulmanes d’Europe, menaçant ainsi d’alimenter la division et l’extrémisme en Belgique.
L’image s’assombrit davantage lorsque l’on examine les mécanismes utilisés dans ces opérations illicites. Les enquêtes indiquent l’implication de certains imams et de directeurs d’agences organisant les voyages du Hajj et de la Omra dans un schéma bien orchestré : des pèlerins simples d’esprit sont utilisés comme
«mules d’argent » pour transporter d’importantes sommes d’argent liquide vers l’Europe, contournant de manière flagrante les systèmes bancaires et de contrôle. Plus grave encore, on soupçonne l’exploitation de l’immunité diplomatique via l’utilisation de conteneurs diplomatiques avec l’aide de consuls pour faire passer ces fonds, ce qui constitue une violation flagrante des conventions et lois internationales et soulève de sérieuses questions sur le rôle de certaines missions diplomatiques dans la facilitation d’activités illégales sur le sol européen.
Ce réseau ne se contente pas de financements extérieurs ; il travaille activement à « blanchir » les argent suspects en les intégrant dans l’économie locale. Les investissements immobiliers et l’achat de commerces sont la façade idéale pour ces opérations, les propriétés étant enregistrées sous de faux noms ou au nom de proches des membres du réseau pour masquer la véritable origine des fonds et leur conférer une légitimité. Dans ce contexte, le scandale qui a touché la Banque Populaire du Maroc, ayant conduit au retrait de ses agréments en Belgique, en Espagne, aux Pays-Bas et à une amende massive de 130 millions d’euros pour implication dans des opérations de blanchiment d’argent, confirme que l’environnement financier européen est directement pris pour cible.
Face à ces faits bouleversants, le silence n’est plus une option. Protéger la sécurité et la stabilité de la Belgique, et préserver la communauté musulmane de l’extorsion intellectuelle et financière, exige une action immédiate et décisive. Par conséquent, nous appelons les autorités fédérales et sécurités belges à ouvrir une enquête judiciaire exhaustive et urgente, qui n’ait pas peur de suivre les pistes quels que soient le rang des impliqués ou la complexité de leurs relations. Il faut démanteler ce réseau jusqu’à ses racines et tenir pour responsable toute personne dont l’implication est avérée, qu’il s’agisse d’un imam, d’un homme d’affaires ou d’un diplomate, pour envoyer un message clair : l’Europe ne sera pas l’arrière-cour où se règlent des comptes régionaux ou où se diffuse un extrémisme financé de l’étranger.