
Édité par notre bénévole Lhoucine BENLAIL
Par : Lhoucine BENLAIL
Alors que la liberté de culte et d’expression est censée être mieux garantie dans les pays musulmans, nous constatons avec amertume qu’elle est aujourd’hui davantage respectée en Europe ou aux États-Unis que dans nos propres pays. Ce paradoxe se reflète dans la répression des imams, l’exclusion des prêcheurs et le musellement des voix religieuses qui osent s’exprimer sur des sujets de société ou sur la cause palestinienne.
Ahmed Toufiq, un ministre au-delà des limites religieuses et morales
Ministre des Habous et des Affaires islamiques depuis 2002, Ahmed Toufiq est devenu un symbole du musellement des savants religieux et de la répression de la parole dans les mosquées. Sous sa responsabilité, plusieurs imams ont été démis de leurs fonctions pour avoir simplement prié pour la Palestine ou exprimé leur désaccord avec certains phénomènes sociaux À Kénitra, un imam a été limogé pour avoir dénoncé le comportement de certains chanteurs de rap comme “Toto”. Doit-on comprendre que ces artistes ont désormais plus de valeur que les prédicateurs et les hommes de foi ?
Un pays gouverné par l’Amir Al-Mouminine… mais à quel prix ?
Le Maroc est un pays dirigé par l’Amir Al-Mouminine, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, garant des valeurs religieuses et spirituelles. Mais comment expliquer que des décisions comme l’interdiction de certains prêches, la suppression de la participation au Hajj dans certaines villes, ou encore la censure des discours religieux, soient prises sans concertation ni respect pour les institutions religieuses ?
Pire encore, Ahmed Toufiq a déclaré que le Maroc est un « pays laïc », une affirmation en contradiction avec la réalité historique, constitutionnelle et spirituelle du Royaume.
Répression de la presse et des libertés
La liberté d’expression, pourtant proclamée dans nos Constitutions, est de plus en plus réprimée. Des journalistes sont emprisonnés, des opinions censurées, et ceux qui osent critiquer sont accusés de porter atteinte à la sécurité de l’État. Où est la démocratie si l’on ne peut plus critiquer ni débattre ?
Conclusion :
Nous lançons un appel à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour une intervention urgente afin de protéger la dignité des mosquées, des imams et des savants. Il est temps de restaurer le respect envers la parole religieuse, et de mettre fin aux abus. Car l’Islam est une responsabilité, et ceux qui ne gouvernent pas selon la parole divine perdent toute légitimité.