
Par : Lhoucine BENLAIL
Vice-président de l’association “Non à l’injustice” – Europe
Directeur du journal Diplomatic News
Alors que la colère populaire enfle dans le royaume du Maroc, les rumeurs d’un remaniement ministériel par le Roi Mohammed VI suscitent une interrogation fondamentale : un simple changement de visages suffit-il sans que justice ne soit rendue ?
Depuis des années, les Marocains souffrent sous la gestion du gouvernement Akhannouch, qui a aggravé la crise du pouvoir d’achat, négligé les revendications sociales, et bafoué la dignité des citoyens. Ce gouvernement n’a pas seulement perdu la confiance du peuple, mais aussi manqué de respect à la volonté royale. Faut-il alors le récompenser par un simple remplacement ?
La justice populaire exige :
- Que les responsables politiques, et en premier lieu le chef du gouvernement, rendent des comptes.
- Que les auteurs du pillage des deniers publics soient traduits en justice.
- Que les droits des citoyens passent avant les calculs politiques.
Comment expliquer qu’un manifestant soit condamné à 20 ans de prison – comme le cas de Nasser Zefzafi pour avoir réclamé un hôpital et une université – pendant que les véritables responsables de la crise vivent dans l’impunité totale ?
Aujourd’hui, la jeunesse marocaine, le « Génération Z », ne réclame que justice, espoir et dignité. Et si les manifestations prennent de l’ampleur, c’est bien parce que l’État refuse de reconnaître cette réalité.
Conclusion :
La stabilité du Maroc passe par la justice sociale, et non par des décisions superficielles. On ne peut pas construire la confiance avec le peuple sans tenir responsables ceux qui ont trahi leurs engagements.
« Et œuvrez, car Dieu verra votre œuvre, de même que Son Messager et les croyants. »
Lhoucine BENLAIL
Vice-président de l’association “Non à l’injustice” – Europe
Directeur de Diplomatic News