Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net
La naturalisation de l’imam conservateur Mohammed Toujgani pourrait finalement ne pas avoir lieu. Le Parquet de Bruxelles va se pourvoir en cassation et poursuivre ainsi la bataille judiciaire. Auparavant, la Cour d’appel avait jugé que la demande de naturalisation de Toujgani était légitime, malgré ses déclarations controversées et son prétendu manque de connaissance des langues nationales.
“Le Ministère public de Bruxelles va se pourvoir en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Bruxelles”, confirme le magistrat de presse An Schoonjans à notre rédaction. La Cour de cassation apprécie la légalité des décisions judiciaires, sans se prononcer sur les faits.
Cela signifie que le parquet a trouvé la semaine dernière des raisons suffisantes pour poursuivre la bataille juridique autour du droit de séjour de l’imam Mohammed Toujgani, après que la cour d’appel de Bruxelles a jugé au début de ce mois que sa demande de naturalisation était légitime.
Mohammed Toujgani, un imam conservateur marocain, vit en Belgique depuis les années 1980 avec un permis de séjour d’étranger. Alors que son droit de séjour était sur le point d’expirer en 2019, il a introduit deux demandes simultanées : une auprès de l’Office des étrangers pour pouvoir rester plus longtemps en Belgique en tant qu’étranger et une pour devenir belge. Il y a plus d’une semaine, sa demande de naturalisation a été approuvée par la cour d’appel de Bruxelles.
Déclarations antisémites présumées
Normalement, Toujgani recevrait sa carte d’identité belge avant la fin de l’année. Son avocate Colombe Dethier ne peut pas confirmer pour l’instant si ces projets se poursuivront. Elle est au courant de la décision du Parquet de Bruxelles et y répondra plus en détail ultérieurement.
Plusieurs parties ont déjà exprimé leurs inquiétudes au sujet de Toujgani, qui se trouve actuellement au Maroc. Ils préféreraient qu’il ne revienne pas en Belgique. Ils s’inquiètent de ses déclarations antisémites, de ses liens avec des personnalités radicales et d’un possible espionnage, comme le mentionne un ancien rapport de la Sûreté de l’État. Ces inquiétudes provenaient, entre autres, de l’ancien secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi (CD&V), et de sa successeure Nicole De Moor (CD&V). Cela s’appelle de l’acharnement judiciaire !@!