21 November 2024

LES FORCES AMERICANO-SIONISTES PRÉPARENT LEUR PROCHAINE GUERRE CONTRE LE LIBAN.

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur

Source: Nouvelles de Palestine par Telegram

De mystérieux vols de fret militaires étrangers, transportant potentiellement du matériel à utiliser contre le Hezbollah, continuent d’atterrir aux aéroports de Beyrouth et de Hamat, a rapporté Al-Akhbar le 21 novembre.Entre le 14 et le 20 novembre, neuf avions de divers pays de l’OTAN ont été enregistrés pour atterrir aux aéroports de Beyrouth et de Hamat, dont plusieurs en provenance de Tel Aviv, selon Intelsky, un site Web surveillant le mouvement des aéronefs dans la région.Des sources ont déclaré à Al-Akhbar que la cargaison comprenait des dispositifs utilisés pour le brouillage, ce qui soulève des questions sur la raison de leur transport au Liban et sur la question de savoir s’ils seront utilisés pour perturber le réseau de communication du Hezbollah en cas d’escalade des combats avec Israël dans le sud du Liban.Les mêmes sources parlant avec Al-Akhbar ont confirmé que les autorités de sécurité des aéroports de Beyrouth et de Hamat n’inspectent pas sérieusement la cargaison des avions qui atterrissent, la base aérienne de Hamat n’ayant même pas de dispositif technique de contrôle. La destination finale de la cargaison arrivée au Liban est également inconnue.Intelsky a rapporté que le mouvement des avions militaires étrangers se déroule à un niveau dont le Liban n’avait pas été témoin depuis des années. Entre le 8 octobre et le 10 novembre, 32 avions ont atterri, dont neuf appartenaient aux forces aériennes américaines, néerlandaises et britanniques et elles ont atterri à la base de Hamat. 23 autres avions appartenant aux armées américaine, française, néerlandaise, espagnole, canadienne, italienne et saoudienne ont atterri à la base désignée pour les avions militaires et diplomatiques du côté ouest de l’aéroport de Beyrouth.Bien que la loi libanaise interdit les vols directs entre le Liban et Israël, Intelsky a recensé trois avions atterrissant à l’aéroport de Beyrouth en provenance de Tel Aviv.Un Airbus A400M Atlas de la Royal Air Force britannique a atterri à Beyrouth le 14 novembre en provenance de Tel Aviv. L’avion a effectué une opération “touch and go” (touchant la piste et décollant directement sans s’arrêter) dans une base militaire britannique à Chypre afin de se conformer techniquement à la loi libanaise interdisant les vols directs en provenance d’Israël.Après avoir décollé de Beyrouth, l’avion est retourné à Tel Aviv après avoir effectué une autre opération de contact et de déplacement à la base britannique d’Akrotiri, à Chypre.Le 16 novembre, un Boeing C-17A Globemaster III de l’armée de l’air américaine a également volé de Tel Aviv à Beyrouth. Le site Web d’Intelsky a enregistré que l’avion aurait également atterri à Chypre, mais a disparu des radars avant d’atterrir et est réapparu après le supposé décollage. L’avion a été absent des radars au-dessus de Larnaca pendant 4 minutes à une altitude de 1.264 mètres, ce qui suggère qu’il n’a pas atterri à Chypre.Le 21 novembre, une Royal Air Force britannique (Airbus A400M Atlas) a atterri à Beyrouth après n’avoir effectué qu’un atterrissage camouflé à Akrotiri, à une altitude de seulement 375 mètres au-dessus de la base, ce qui signifie que le vol a violé la loi libanaise et était en fait un vol direct de Tel Aviv à Beyrouth.Al-Akhbar note que ces vols soulèvent des soupçons quant à savoir si ces voyages font partie d’une stratégie plus large liée au conflit avec Israël et peuvent être destinés à renforcer les capacités militaires de certaines parties de la région travaillant au nom d’Israël et de l’OTAN, ou à leur fournir un soutien logistique qui comprend le transport de l’équipement et des fournitures nécessaires.L’armée israélienne n’a pas commenté le vol, à l’exception d’une déclaration publiée le 10 novembre confirmant que “une partie du trafic aérien à l’aéroport est un mouvement de routine visant à transférer l’aide militaire à l’armée libanaise”.Source ici.