2 February 2025

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net



Dans le cadre de la Fête du Sacrifice d’Abraham, qui revêt une grande importance tant pour les Musulmans que pour les Juifs, la question de la manière dont l’animal est abattu et certifié fait débat. En effet, il existe des règles strictes sur la manière dont un animal doit être sacrifié pour que sa viande soit considérée comme pure et conforme à la loi religieuse.

Pour les musulmans et les juifs, l’abattage doit respecter des conditions précises : l’animal doit être égorgé en toute conscience et dans des conditions spécifiques pour garantir que la viande est propre à la consommation. Mais le problème se pose lorsqu’un mouton déjà égorgé, parfois transporté depuis l’étranger, est vendu pour la fête de sacrifice.

Les autorités religieuses, tant musulmanes que juives, ne reconnaissent pas un mouton déjà abattu comme étant valide pour le sacrifice, car l’abattage doit se faire de manière consciente et suivant des rituels précis. La viande provenant de ces animaux abattus dans d’autres pays, souvent sans respecter ces normes religieuses, ne peut pas être utilisée pour cet acte sacré.
Cependant, certains imams et certaines bouchers, en Belgique et ailleurs, ont été accusés de vendre de la viande estampillée “halal” sans que l’animal ait été sacrifié selon les règles strictes de l’Islam, en utilisant des certificats halal frauduleux. Il a été rapporté que certains de ces certificats sont délivrés sans contrôle réel des conditions d’abattage, permettant à des produits non conformes de se retrouver sur le marché.

En revanche, les juifs respectent scrupuleusement les pratiques d’abattage cacher, en veillant à ce que l’animal soit sacrifié dans les règles de l’art, ce qui est conforme aux exigences religieuses. Contrairement à certains imams qui sont accusés de fermer les yeux sur les mauvaises pratiques de certaines boucheries, les autorités juives mettent un point d’honneur à assurer une surveillance rigoureuse de la chaîne de production.

Cela soulève des questions sur l’intégrité des pratiques autour de la viande halal en Belgique, et sur le besoin d’une régulation plus stricte pour garantir que les consommateurs aient accès à une viande réellement conforme aux exigences religieuses.


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