Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net
Malgré le séisme provoqué par le scandale du Marocgate, Rabat poursuit et renforce sa stratégie d’influence en Europe. Un réseau structuré mêlant lobbying, infiltration diplomatique et manipulation politique continue de fonctionner, incarné par plusieurs figures clés : Mohamed Bousouf, Radouane Bachiri, Mohamed Echaradi et Kaoutar Fal.
Mohamed Bousouf,
acteur discret mais stratégique, est soupçonné d’avoir infiltré des postes sensibles à travers l’Europe. Il serait le pivot d’un système coordonné visant à surveiller la diaspora marocaine, manipuler l’image du régime et exercer une pression sur les débats relatifs au Sahara occidental.
Radouane Bachiri,
communicant basé à Bruxelles et fondateur de l’association Moroccan Generation, officiellement enregistrée auprès de l’Union européenne, mène un lobbying actif au cœur des institutions européennes. Il est régulièrement vu aux côtés de l’ambassadeur marocain Mohamed Amer, renforçant les soupçons de collusion diplomatique.
Mohamed Echaradi, proche de Bachiri, agit également dans ce réseau. Ensemble, ils seraient présents dans certaines activités consulaires marocaines en Belgique, renforçant la mainmise du régime sur ses représentations.
Kaoutar Fal, anciennement citée dans des affaires d’espionnage pour la DGED, reste très active et impliquée dans les réseaux influents. Elle tente d’atteindre des postes sensibles et agit en soutien du lobby pro-marocain à Bruxelles.
Ce réseau, accusé de collaboration avec les services de renseignement marocains, étend son influence jusque dans les institutions religieuses et associatives. Il viserait à contrôler les discours, surveiller les opposants et bloquer toute critique du régime.Parmi les preuves, l’arrestation aux Pays-Bas d’un responsable sécuritaire d’origine marocaine accusé de collaboration avec ce système, ainsi que le silence troublant des élus et représentants musulmans en Belgique.
