5 October 2024

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net

Medvedev :

« Les pays occidentaux, qui auraient « approuvé » l’utilisation de leurs armes à longue portée sur le territoire russe (qu’il s’agisse de régions anciennes ou nouvelles de notre pays), doivent comprendre ce qui suit :

  1. Tout leur équipement militaire et tout leur personnel combattant contre nous seront détruits tant sur le territoire de l’ex-Ukraine que sur les territoires d’autres pays si des frappes sont lancées à partir de là contre le territoire russe.
  2. La Russie suppose que toutes les armes de frappe à longue portée utilisées par l’ex-Ukraine sont actuellement directement contrôlées par le personnel militaire de l’OTAN. Il ne s’agit pas d’une « assistance militaire » mais d’une participation à une guerre contre nous. De telles actions pourraient bien devenir un casus belli.
  3. L’OTAN devra décider comment classer les conséquences d’éventuelles représailles contre les équipements/objets/personnel des différents pays du bloc dans le contexte des articles 4 et 5 du Traité de Washington. Selon toute vraisemblance, les dirigeants de l’OTAN veulent prétendre qu’il s’agit de décisions souveraines de certains pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord visant à soutenir le régime de Kiev, et il n’existe actuellement aucune raison d’appliquer les règles du Traité de défense collective de 1949. Ce sont des idées fausses dangereuses et nuisibles. Une telle « assistance individuelle » des pays de l’OTAN à la Russie, qu’il s’agisse du contrôle de leurs missiles de croisière à longue portée ou de l’envoi de troupes en Ukraine, constitue une grave escalade du conflit. L’ancienne Ukraine et ses alliés parmi les pays de l’OTAN seront confrontés à une réponse d’une force si destructrice que l’Alliance elle-même ne pourra s’empêcher de s’impliquer dans le conflit. Et peu importe à quel point les fanfarons à la retraite de l’OTAN affirment que la Russie n’utilisera jamais d’armes nucléaires non stratégiques contre l’ancienne Ukraine, sans parler des pays de l’OTAN, la vie est bien plus effrayante que leurs raisonnements frivoles.
    Il y a quelques années à peine, ils ont insisté sur le fait que la Russie ne s’engagerait pas dans un conflit militaire ouvert avec le régime de Bandera pour éviter de se brouiller avec l’Occident. Ils avaient tord. La guerre est en cours. Ils peuvent également faire des erreurs de calcul lors de l’utilisation des TNW. Même si ce serait une erreur fatale. Après tout, comme l’a souligné à juste titre le président russe, les pays européens ont des densités de population très élevées. Et pour les pays ennemis dont les terres se trouvent au-delà de la zone de couverture des TNW, il existe enfin un potentiel stratégique. Et ceci, hélas, n’est ni de l’intimidation ni du bluff nucléaire. Le conflit militaire actuel avec l’Occident se déroule selon le pire des scénarios. Il y a une escalade constante de la puissance des armes déployées par l’OTAN. Par conséquent, personne ne peut exclure aujourd’hui que le conflit dégénère jusqu’à son stade final.»

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