Édité par notre le chef de la rédaction ALY BAKKALI TAHIRI
Toutes les fausses excuses et mensonges sont affirmés par la Tsahal qui a récemment osé affirmer que plusieurs journalistes d’Al Jazeera étaient membres de factions de résistance palestinienne. L’armée israélienne a tué quatre journalistes palestiniens à Gaza le 27 octobre, portant à plus de182 le nombre de journalistes tués par Israël depuis le début de la guerre dans la bande assiégée.Les noms des journalistes sont Saed Radwan, Hamza Abu Salima, Hanin Baroud et Nadia al-Sayyed.Trois d’entre eux ont été tués dans une frappe aérienne israélienne à l’école Asmaa dans le camp d’Al-Shati à l’ouest de la ville de Gaza.La mort de Nadia Al-Sayyed et d’un autre journaliste, Abdul Rahman Al-Tanani, a été annoncée plus tard.« Le nombre de journalistes martyrs est passé à 182 journalistes, hommes et femmes, depuis le début du génocide à Gaza, après l’assassinat de journalistes : Nadia Imad al-Sayyed, qui travaille avec des stations de radio et des médias, et Abdul Rahman Samir al-Tanani, qui travaille pour les stations de radio Zaman et Sawt al-Shaab et plusieurs médias », a déclaré le Bureau des médias du gouvernement à Gaza dans un communiqué.Plus tôt, le Bureau des médias du gouvernement a appelé la communauté internationale à “dissuader l’occupation et à la poursuivre devant les tribunaux internationaux pour ses crimes en cours et à faire pression sur elle pour qu’elle arrête le crime de génocide et le crime d’assassinat de journalistes palestiniens”.L’armée israélienne a affirmé dans un communiqué le 27 octobre que six journalistes d’Al Jazeera sont membres du Hamas et du mouvement du Jihad islamique palestinien (PIJ). Parmi eux se trouvent Anas al-Sharif et Hossam Shabat.Les derniers meurtres surviennent alors qu’au moins 1000 personnes ont été tuées et que des centaines d’autres ont été déplacées dans le cadre du soi-disant plan des généraux d’Israël, qui vise à exterminer ou à expulser les centaines de milliers de Palestiniens qui restent dans le nord de Gaza et à transformer la région en une zone militaire isolée.Beaucoup ont refusé de quitter le nord de peur que l’armée ne les laisse pas revenir s’ils traversent le corridor Netzarim pour aller vers le sud.Le secteur de la santé de la bande nord fait face à un effondrement dangereux à la suite de la campagne génocidaire israélienne dans le nord.Le Hamas a déclaré jeudi qu’il avait lancé une campagne politique et diplomatique “intensive” afin de contrecarrer le plan des généraux.
