Édité par notre Bénévole le chef de la rédaction ALY BAKKALI
Les raisons du Parti Islam de Belgique de ne pas participer aux élections : Une analyse des irrégularités et des manipulations électorales
Le Parti Islam de Belgique a pris la décision de ne pas participer aux élections, et cette position repose sur une série de préoccupations graves concernant le système électoral belge, en particulier suite aux événements entourant les élections législatives de 2014. Cette décision s’inscrit dans un contexte où des irrégularités ont été reconnues par la Cour européenne, et où les mécanismes de manipulation électorale semblent avoir pris le pas sur l’équité et la transparence.
- Les irrégularités des élections législatives de 2014
3Lors des élections législatives de 2014, plusieurs petits partis politiques ont déposé une plainte commune auprès des autorités compétentes, dénonçant des irrégularités graves dans le processus électoral. Plus de 30 partis politiques, souvent considérés comme marginaux ou en développement, ont exprimé leurs préoccupations concernant la transparence du vote. La plainte a été portée devant la Cour européenne, qui a reconnu certaines des irrégularités alléguées, ce qui a jeté une lumière inquiétante sur le déroulement des élections. Ces irrégularités ont conduit à un sentiment de méfiance envers le système, en particulier concernant les mécanismes de comptage des voix.
2. Les dangers du vote électronique
Une des principales raisons pour lesquelles le Parti Islam de Belgique a décidé de ne pas participer aux élections réside dans la facilité avec laquelle les votes électroniques peuvent être manipulés. En effet, les élections en Belgique utilisent des systèmes de vote électronique, et selon les informations recueillies par le parti, ces systèmes sont particulièrement vulnérables à la falsification. Le code de sécurité du système de vote électronique est apparemment contrôlé par le ministre de l’Intérieur, ce qui soulève des inquiétudes quant à la transparence et à l’intégrité du processus électoral. Malgré les plaintes déposées par des partis politiques, la situation reste inchangée, et les grands partis continuent de partager les sièges sans prendre en compte les préoccupations des petites formations politiques.
3. Les sociétés agréées pour le contrôle des systèmes électoraux
Il est également important de noter que plusieurs sociétés sont responsables du contrôle des systèmes électoraux en Belgique, dont PwC, une société bien connue. Selon les déclarations de Jan Jambon, ministre de l’Intérieur, plusieurs sociétés agréées par l’État, dont PwC, ont été mandatées pour effectuer le contrôle des logiciels utilisés pour les élections, y compris le contrôle des codes sources des logiciels. Cette mission de contrôle aurait dû garantir la sécurité et l’intégrité du système, mais selon Benoit Hellings, un expert du domaine, PwC a failli à sa mission en ne détectant pas les failles qui ont conduit à un bug informatique majeur lors des élections de 2014. Ce bug a impacté le décompte des voix, et PwC a donc été jugée “co-responsable de cet incident” .
4. La ministre Milquet et les explications mensongères
La ministre de l’Intérieur de l’époque, Mme Joëlle Milquet, a tenté de minimiser l’ampleur du problème en affirmant que le bug informatique ne concernait pas le nombre total de voix reçues par chaque parti, mais uniquement le décompte des voix préférentielles au sein de chaque liste de partis. Cependant, cette explication a été largement critiquée, car si cela avait été le cas, la ministre aurait dû fournir une répartition claire des voix obtenues par chaque parti et préciser comment les voix préférentielles étaient comptabilisées. Or, il a été révélé que les résultats sur le site officiel du ministère de l’Intérieur comportaient la mention “résultats non définitifs”, ce qui soulève de sérieuses questions sur la fiabilité des résultats publiés et sur l’intégrité du processus électoral dans son ensemble.
- Modification de la loi électorale : un seuil de plus en plus élevé
- Une autre raison majeure de la non-participation du Parti Islam de Belgique aux élections est le changement des lois électorales. Le seuil d’éligibilité pour les partis a été considérablement relevé, passant de 5000 voix à 5% du scrutin. Ce changement a eu pour effet d’exclure de nombreuses petites formations politiques, rendant presque impossible l’accès à des sièges parlementaires pour ces partis. Le Parti Islam de Belgique considère que cette modification législative a été pensée pour favoriser les grands partis établis, tout en réduisant la diversité politique et la représentation des petites formations.
- . L’influence des loges secrètes et des grandes puissances politiques
- Une autre critique majeure formulée par le Parti Islam de Belgique concerne l’influence occulte exercée sur les élections. Des informations recueillies par le parti suggèrent que des loges secrètes ou des groupes de pouvoir non élus prennent des décisions concernant qui peut ou non être élu. Cette situation soulève des questions sur l’indépendance et la véritable démocratie du système politique belge. Si ces allégations se révèlent fondées, elles mettraient en évidence un système où les choix des électeurs sont largement manipulés en faveur des intérêts de certaines élites.
- 7. La nécessité de lever l’immunité parlementaire et ministérielle
- Enfin, le Parti Islam de Belgique plaide pour une réforme fondamentale du système politique belge, en particulier en ce qui concerne l’immunité parlementaire et ministérielle. Le parti considère que les parlementaires et les ministres ne devraient pas bénéficier d’une immunité qui les protège contre les conséquences juridiques de leurs actions. Selon le Parti Islam, une telle immunité favorise la corruption et les abus de pouvoir, car elle permet aux élus de contourner la loi sans crainte de sanctions. Le parti estime que pour que la démocratie soit véritablement effective, les élus doivent être tenus responsables de leurs actes et doivent respecter la loi comme n’importe quel autre citoyen.