26 July 2024
Yassine Mansouri a été nommé à la tête des services de renseignement du Maroc (Dged) en 2006 par Mohammed VI. Il est soupçonné par le parquet belge d’avoir dirigé et payé les protagonistes du scandale au Parlement européen (Ici en photo d’archive)

Panzeri et Cozzolino “ont pris les ordres” du chef espion de Rabat

BRUXELLES – Ce n’est pas une simple histoire de corrupteurs et de corrompus. Le « Qatargate » devient un véritable « Spy-game ». Avec un protagoniste principal : le Dged. C’est-à-dire les services secrets marocains. Et une série de co-protagonistes : l’Intelligence de Belgique avec la collaboration des pays alliés de l’Union européenne, et le gouvernement du Qatar. Avec le Maroc et Doha dans les parties des grands corrupteurs.

Corruption du Parlement européen, espionnage, Qatargate, affaires d’États, pots-de-vin, vol de documents. l’identité de l’espion marocain révélée au grand jour.

Alors que le scandale bat son plein au sein des institutions de l’Union européenne, les investigations ont mis en lumière le rôle fondamental qu’a joué un espion marocain dans l’affaire de corruption Qatargate. Si l’enquête sur cette affaire, a déjà mentionné les dons que Panzeri a reçus par l’intermédiaire d’Abderrahim Atmoun, l’ambassadeur du Maroc à Varsovie, un nouvel élément révélé par Politico, dévoile l’ampleur du scandale. Les liens entre Rabat et l’ancien eurodéputé Pier Antonio Panzeri seraient en vérité beaucoup plus antérieurs et seraient relié à une seule personne. Figure de l’ombre, un homme marocain est au cœur de l’affaire de corruption qui fait trembler l’Union européenne. Jusque-là, cité pas son prénom et l’itinial de son nom, son identité complète a été révélée. Un agent des services secrets marocains, identifié comme Mohamed Belahrech est apparu comme l’une des figures principales de l’affaire Qatargate. Protégé par son nom de code M118, l’homme est officier des services de renseignement extérieurs marocains. Il semblerait que l’espion marocain soit un élément d’une importance considérable dans le réseau complexe qui s’étend du Qatar au Maroc en passant par l’Italie, la Pologne et la Belgique. M118 aurait participé à la mise en place d’une colossale corruption visant des députés européens depuis de longues années. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir donné des ordres à l’ambassadeur du Maroc en Pologne, pour le charger de corCorruption du Parlement européen, espionnage, Qatargate, affaires d’États, pots-de-vin, vol de documents. l’identité de l’espion marocain révélée au grand jour.PAR MARGAUX SEIGNEUR30 DÉCEMBRE 2022Alors que le scandale bat son plein au sein des institutions de l’Union européenne, les investigations ont mis en lumière le rôle fondamental qu’a joué un espion marocain dans l’affaire de corruption Qatargate. Si l’enquête sur cette affaire, a déjà mentionné les dons que Panzeri a reçus par l’intermédiaire d’Abderrahim Atmoun, l’ambassadeur du Maroc à Varsovie, un nouvel élément révélé par Politico, dévoile l’ampleur du scandale. Les liens entre Rabat et l’ancien eurodéputé Pier Antonio Panzeri seraient en vérité beaucoup plus antérieurs et seraient relié à une seule personne. Figure de l’ombre, un homme marocain est au cœur de l’affaire de corruption qui fait trembler l’Union européenne. Jusque-là, cité pas son prénom et l’itinial de son nom, son identité complète a été révélée. Un agent des services secrets marocains, identifié comme Mohamed Belahrech est apparu comme l’une des figures principales de l’affaire Qatargate. Protégé par son nom de code M118, l’homme est officier des services de renseignement extérieurs marocains. Il semblerait que l’espion marocain soit un élément d’une importance considérable dans le réseau complexe qui s’étend du Qatar au Maroc en passant par l’Italie, la Pologne et la Belgique. M118 aurait participé à la mise en place d’une colossale corruption visant des députés européens depuis de longues années. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir donné des ordres à l’ambassadeur du Maroc en Pologne, pour le charger de corrompre directement certains députés. Tel un étau qui se resserre de plus en plus, les investigations se dirigent autour d’Atmoun, « un homme dangereux» d’après le Soir.

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