Édité par le chef de la rédaction ALY BAKKALI TAHIRI
:—Le quatrième message concerne les mouvements politiques et les tentatives de parvenir à un accord pour mettre fin à l’agression. Le mouvement, ainsi que toutes les factions de la résistance, ont fait preuve d’un grand sérieux et d’une grande flexibilité pour parvenir à un accord qui protégerait le sang de notre peuple et mettrait fin à l’agression.
Cela a été démontré par notre approbation de la proposition des frères médiateurs le 6 mai, notre réponse positive au discours du président Biden , notre accueil favorable à la récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU et notre réponse donnée aux frères médiateurs dans une délégation conjointe avec les frères. dans le mouvement du Jihad islamique au Qatar. Cette réponse est conforme aux principes énoncés dans le discours de Biden et à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU concernant les trois phases de l’accord et les conditions d’un cessez-le-feu.
L’occupation et ses alliés n’ont pas répondu à cette flexibilité et ont continué leurs manœuvres et tentatives de tromperie à travers des propositions et des idées visant à récupérer les captifs et à reprendre la guerre de génocide. Ils ont lancé des campagnes médiatiques et d’incitation pour faire pression sur le mouvement et les factions de la résistance afin qu’ils acceptent leurs plans, mais nous restons et continuerons de rester fermes dans nos positions qui donnent la priorité aux intérêts, à la sécurité et à la protection de notre peuple avant tout.
Je voudrais souligner trois dimensions sur ce sujet : premièrement, une solution sera obtenue grâce à des négociations conduisant à un accord global, même si l’ennemi l’évite et le retarde ; deuxièmement, notre engagement envers le rôle des frères médiateurs et l’importance de leurs efforts, et notre volonté de fournir suffisamment d’opportunités et d’espace pour accomplir leur noble mission ; et troisièmement, la poursuite des efforts sur tous les fronts pour mettre fin à la guerre de génocide contre notre peuple.
Le mouvement, ainsi que les factions de la résistance, souhaitent sérieusement parvenir à un accord comprenant les quatre points (un cessez-le-feu permanent, un retrait complet de Gaza, la reconstruction et un accord d’échange de prisonniers), et que tout cela soit clair et sans ambiguïté. sans interprétations et sans retard, négociation ou manœuvre.
Notre dernier message à la communauté internationale… Le moment est venu de mettre fin à cette injustice dont notre peuple est victime depuis plus de 100 ans. Le moment est venu de réaliser nos droits légitimes et inhérents. Notre peuple, qui s’est soulevé [dans une révolution] le 7 octobre contre l’oppression et la misère, ne reculera pas tant que son voyage ne sera pas achevé avec l’élimination de l’occupation, couronnée de liberté, d’indépendance et de retour. C’est la porte d’entrée vers la sécurité et la stabilité dans la région.
La couverture fournie par certains pays, en particulier l’administration américaine, à l’occupation est désormais exposée publiquement, politiquement, juridiquement et humainement. Ces puissances doivent comprendre que non seulement la guerre militaire contre notre peuple a échoué, mais que la guerre politique et médiatique a également échoué. La fermeté légendaire de notre peuple à Gaza n’a d’égale que la fermeté et la positivité de notre position politique.
J’affirme que les horribles images de famine dont le monde est témoin, qui touche toutes les zones de la bande de Gaza et coûte la vie à des innocents, notamment dans le nord, relèvent de la responsabilité de la communauté internationale, en particulier des pays qui soutiennent cette occupation meurtrière. Tout le monde doit agir pour forcer l’ennemi à ouvrir tous les passages et permettre à tous les besoins de notre peuple d’entrer immédiatement et de toute urgence.