18 February 2025

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel

Une question brûlante fait surface au sein de la communauté marocaine à l’étranger : que sont devenus les fonds issus de la vente du Consulat Général du Maroc à Anvers, en Belgique ? Après la vente de l’ancien bâtiment du consulat situé à Anvers-Hoboken, de nombreux ressortissants marocains s’interrogent sur l’utilisation de cet argent, qui semble avoir disparu dans l’ombre de l’administration diplomatique.

Le consulat, qui était l’un des centres de représentation les plus importants pour la diaspora marocaine en Belgique et en Europe du Nord, a été vendu dans le cadre d’un projet de réaménagement des locaux diplomatiques. Cependant, la transaction immobilière et l’utilisation des recettes provenant de cette vente n’ont pas été clairement expliquées aux citoyens marocains. Cette situation a suscité l’inquiétude et des interrogations sur la transparence de l’État marocain concernant l’argent ainsi collecté.

Une vente sans explication claire


La vente du bâtiment du consulat a eu lieu dans un contexte où plusieurs autres ambassades et consulats du Maroc dans le monde sont également en cours de réaménagement ou de vente. Bien que les autorités marocaines justifient ces décisions par un besoin de modernisation et de réduction des coûts d’entretien, de nombreux ressortissants marocains, notamment en Belgique, s’interrogent sur l’utilisation des sommes générées par cette vente.

Des voix se sont élevées parmi les membres de la communauté marocaine, qui estiment que l’argent aurait dû être réinvesti pour le développement des infrastructures en faveur des Marocains résidant à l’étranger. Certains demandent des comptes et soulignent l’importance de la transparence dans la gestion de fonds publics, notamment ceux qui proviennent de la vente de biens immobiliers de l’État.


Les Marocains vivant à l’étranger ont des attentes claires en matière de gestion des fonds publics. Beaucoup estiment que cet argent pourrait être utilisé pour financer des projets de soutien aux membres de la communauté marocaine, comme des programmes de formation, des bourses d’études, des services de santé, ou encore des aides à la réinsertion pour les jeunes de la diaspora. Au lieu de cela, plusieurs personnes se sentent laissées pour compte et déplorent l’absence de communication autour de cette vente.

Les attentes des Marocains de l’étranger

Certains groupes d’activistes et d’associations communautaires ont demandé au gouvernement marocain de fournir des explications détaillées sur la destination des fonds récoltés. Pour eux, une plus grande transparence dans la gestion des fonds publics est essentielle pour restaurer la confiance des Marocains du monde dans les institutions de leur pays d’origine.

Des précédents préoccupants


Ce n’est pas la première fois que des questions de gestion opaque des biens de l’État marocain dans le monde sont soulevées. Les citoyens se rappellent des nombreuses autres transactions similaires qui n’ont pas toujours donné lieu à des éclaircissements suffisants sur l’utilisation des fonds. La question de la transparence dans les finances publiques marocaines est un sujet récurrent et, dans ce contexte, l’absence d’une communication claire sur la vente du consulat renforce le scepticisme et les doutes au sein de la diaspora.

Les autorités marocaines appelées à la transparence


Face à ces préoccupations, de nombreuses voix au sein de la communauté marocaine en Belgique et dans d’autres pays européens appellent les autorités marocaines à faire preuve de transparence. Les membres de la diaspora estiment qu’il est de leur droit de savoir où ont été investis les fonds issus de la vente du consulat, et s’il est possible que ces ressources soient utilisées pour améliorer les conditions de vie des Marocains vivant à l’étranger.
Les ressortissants marocains demandent aussi que l’État prenne des mesures pour renforcer l’engagement de la communauté marocaine, en particulier dans des domaines essentiels tels que l’éducation, la santé et l’emploi, où de nombreux défis demeurent. Un réinvestissement local et social serait un moyen de répondre aux besoins réels de cette communauté qui, malgré sa contribution au développement du Maroc, se trouve parfois exclue des politiques publiques.

Conclusion :
La vente du Consulat Général du Maroc à Anvers a mis en lumière un problème de gestion opaque des fonds publics, et la communauté marocaine attend des réponses. La transparence et la reddition de comptes sont des principes fondamentaux pour maintenir la confiance des citoyens et garantir une gestion équitable des ressources publiques. Les autorités marocaines doivent prendre les mesures nécessaires pour dissiper les doutes et répondre aux interrogations légitimes des Marocains du monde.


Appel à l’action


Les membres de la communauté marocaine à l’étranger, les associations et les activistes de la diaspora exigent une enquête sur cette vente et souhaitent que les autorités marocaines s’engagent à fournir des informations claires et détaillées sur l’utilisation des fonds issus de cette transaction.


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