Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net
Le Conseil des Savants Musulmans de Belgique a émis une fatwa sans précédent suspendant le sacrifice de l’Aïd al-Adha pour cette année, invoquant la propagation de la fièvre catarrhale ovine (FCO) et une augmentation significative des prix des animaux sacrificiels.
Questions soulevées par la communauté marocaine :
1. Incohérence apparente : Si la FCO justifie l’interdiction du sacrifice, pourquoi observe-t-on une abondance de viande dans les boucheries et chez les vendeurs, sans restrictions notables ?
2. Disponibilité de la viande :
La présence de grandes quantités de viande dans les marchés et les restaurants suggère que la FCO n’affecte pas la disponibilité ou la qualité de la viande, ce qui contredit les raisons avancées pour la suspension du sacrifice.
3. Suspicion de restrictions ciblées :
Ces incohérences alimentent la suspicion selon laquelle la suspension pourrait viser spécifiquement les rites islamiques, remettant en question l’impartialité des mesures sanitaires.
Appel à des clarifications officielles:
La communauté musulmane en Belgique exige de la transparence concernant ce dossier et appelle au respect des rites religieux, en veillant à ce que les restrictions sanitaires ne soient pas utilisées pour limiter les libertés religieuses. Ils demandent également au Conseil des Savants Musulmans de fournir des éclaircissements sur les bases de leur décision, en précisant s’il s’agit d’une fatwa religieuse fondée sur des preuves claires ou d’une concession à des pressions politiques ou sanitaires non scientifiquement prouvées.
2 La communauté musulmane en Belgique demande des explications détaillées des autorités vétérinaires concernant :
– Preuves scientifiques :
Des données confirmant que la FCO a réellement affecté le cheptel destiné au sacrifice.
– Mesures sanitaires :
Les actions entreprises pour contrôler la propagation de la FCO et assurer la sécurité sanitaire de la viande.
– Justification des politiques :
Des éclaircissements sur les raisons pour lesquelles les restrictions semblent ciblées sur les rites islamiques tout en permettant la vente générale de viande.
