Par Farah BAKKALI
Espoir
J’aurais aimé être le vent et caresser ton visage d’enfant innocent mais, vois-tu, les gens dans leurs veines n’ont plus de sang ni sentiment.
J’aurais voulu être la lumière pour éclairer ton chemin hors de l’enfer comme l’Homme, au pouvoir éphémère, ferme les yeux sur ton calvaire.
J’aimerais être une main si longue pour arrêter cette misère que l’Homme, dans toute sa lâcheté, cache sous les réverbères.
Mais ton malheur n’est pas leurre et, surtout, pas le leur car attirés juste par leur petit bonheur.
La vie sans toi se meurt et, pour eux, sois-en sûr, la mort arrivera à l’heure.
Et vous là sans cœurs !
J’aurais aimé être au pouvoir, pouvoir des vérités pour ne jamais oublier de méditer à chacun de mes faux pas qui me ferait changer de cap, celui d’une seule et unique justice pour tous.
Toi mon ange qu’on brise par des regards de mépris, nul n’en sortira un prix.
Peuple du monde vous nous êtes indispensable, vos différences sont nos richesses.
Enfants de notable, enfants de pauvre enfant de roi ou d’apôtre je porte votre souffrance comme la mienne et me noie toutes les nuits dans vos peines et vos cris.
Homme misérable, irrémédiablement égoïste et corrompu, la mort n’est pas loin, vous y goûterez aussi, c’est certain.
Les enfants gambaderont, joyeux, dans les champs de blé et vous, vous errerez dans les ténèbres pour l’éternité.
Enfant de Palestine ou enfant d’ailleurs, vous avez la même couleur, je vous aime.
Bakkali Farah