Édité par le chef de la rédaction ALY BAKKALI TAHIRI
Source: Nouvelles de Palestine via telegram
🔹À l’heure où l’armée sioniste continue de perpétrer des massacres odieux et des génocides, les régimes arabes en voie de normalisation continuent de servir et de défendre l’entité criminelle.
Hier, les journaux sionistes ont révélé qu’Israël avait décidé de cesser d’importer des fruits et légumes de Jordanie en raison de la découverte de produits infectés par le choléra. Le volume des exportations de la Jordanie vers Israël a augmenté de 35% après le 7 octobre, pour atteindre près de 70 millions de dollars.
Le régime jordanien, après des mois de génocide, n’a pas arrêté les exportations, malgré des mois de pression populaire en ce sens.
Selon l’agence de presse Safa, les Émirats arabes unis ont arrêté, torturé, condamné à des amendes et expulsé des dizaines de résidents en raison de leur « solidarité électronique » avec Gaza.
Dans des interviews exclusives, les personnes concernées ont révélé que des centaines de personnes ont probablement été expulsées en raison de leur soutien à Gaza, notamment des Palestiniens, des Egyptiens, des Tunisiens, des Marocains et des Algériens.
Un Palestinien résidant aux Émirats arabes unis a déclaré sous couvert d’anonymat que trois jours après avoir aimé la publication d’un ami sur Facebook, il a été emprisonné dans une cellule étroite et solitaire, sous des lumières vives.
« Les enquêteurs m’ont posé des questions sur les organisations palestiniennes, les insultant ainsi que leurs dirigeants avec les insultes les plus obscènes, presque sans exception, à l’exception d’une organisation qui a des liens avec l’État. »
Après des jours d’interrogatoire, il a été condamné à une amende de 250.000 dollars pour avoir aimé la publication sur Facebook, soit l’équivalent de ce qu’il a gagné au cours de ses années de travail dans le pays.
Un Tunisien anonyme a été emprisonné durant deux semaines pour un tweet de solidarité avec Gaza, condamnant l’inaction arabe et internationale.
Il a été interrogé sur sa sympathie pour Gaza et ses motivations, ainsi que sur sa position vis-à-vis de la résistance.
Il a été expulsé et condamné à une amende de 2.000 dollars.
Un Egyptien a été incarcéré et insulté après avoir publié un message sur Instagram.
Il s’est vu interdire de lever la tête dans sa cellule et n’a reçu que deux morceaux de pain par jour. Il n’a pas été expulsé, mais a été condamné à une amende de 3.000 dollars.
En mai, un doctorant a été arrêté et expulsé pour avoir porté un keffieh et avoir crié « Free Palestine ! » lors de sa remise de diplôme.
Ces exemples illustrent la collaboration de plus en plus étroite entre l’entité sioniste et les régimes arabes sionisés, dont les médias reprennent aujourd’hui les discours sionistes pour justifier leurs massacres.
Ils révèlent à quel point ces gouvernements traîtres sont prêts à réprimer la solidarité pro-palestinienne pour maintenir leurs alliances perfides.