2 February 2025

Édité par notre Bénévole Lhoucine BENLAIL Directeur Officiel Diplomaticnews.net

Les relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient, en particulier la question palestinienne, ont toujours été sujettes à des tensions diplomatiques. Récemment, un épisode marquant a vu le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie se dresser fermement contre une demande de l’administration Trump concernant la déportation des Palestiniens vers leurs territoires respectifs. Cette décision a non seulement fait des vagues au sein du monde arabe, mais elle a également renforcé la position des deux dirigeants face aux pressions internationales.

L’appel de Trump et sa proposition insensée

Le président Donald Trump, dans le cadre de sa politique de “réalisation du siècle”, a cherché à “résoudre” le conflit israélo-palestinien par une approche insensée. Parmi ses propositions, une idée a particulièrement choqué : celle de déporter la population palestinienne des territoires occupés, en particulier ceux de Gaza et de la Cisjordanie, vers des pays voisins, notamment l’Égypte et la Jordanie.
Cette proposition visait à redéfinir les frontières palestiniennes et à affaiblir les mouvements de résistance, le Hamas, le Jihad Islamique, et les autres groupes de résistants contre l’entité sioniste terroriste génocidaire nommée Israël . Cependant, une telle mesure aurait eu pour effet de déplacer des millions de Palestiniens, de modifier radicalement la démographie et de déplacer des populations qui sont profondément ancrées dans leur terre d’origine.

Le refus catégorique de Sissi et Abdellah II

Les réponses des dirigeants égyptien et jordanien ont été fermes et sans ambiguïté. Abdel Fattah al-Sissi a d’abord déclaré que l’Égypte ne pouvait en aucun cas accepter d’absorber plus de Palestiniens sur son territoire, insistant sur le fait que l’Égypte avait déjà supporté une lourde charge en matière d’accueil des réfugiés. De plus, le président égyptien a souligné que la solution au conflit israélo-palestinien devait passer par la création d’un État palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem comme capitale, et non par le déplacement forcé de populations.
De son côté, le roi Abdallah II de Jordanie a également rejeté fermement cette proposition. La Jordanie, qui abrite une grande communauté palestinienne, considère que le sort des Palestiniens doit être déterminé par leurs aspirations à un État indépendant, et non par des décisions imposées par des puissances extérieures. Abdallah II a insisté sur l’importance de respecter les droits fondamentaux des Palestiniens et de garantir leur droit à l’autodétermination.

Une position forte en défense de la cause palestinienne

Le refus de Sissi et Abdellah II de se plier aux exigences de Trump a été largement salué dans le monde arabe. Ces deux dirigeants ont, de facto, marqué leur engagement en faveur de la cause palestinienne et ont réaffirmé leur volonté de ne pas laisser leurs pays devenir des substituts à la solution politique du conflit.

Le refus des deux dirigeants a également eu des implications diplomatiques importantes. Il a envoyé un message clair aux États-Unis, à Israël et à d’autres alliés occidentaux : les pays arabes ne sont pas disposés à sacrifier la dignité du peuple palestinien pour des compromis politiques. Cela a renforcé le rôle de la Ligue arabe et des nations voisines dans la protection des droits des Palestiniens.

Un test pour l’avenir de la diplomatie arabe


Le geste de Sissi et Abdellah II est un tournant dans la diplomatie arabe. Alors que les États-Unis, sous l’administration Trump, ont adopté une position de plus en plus unilatérale en faveur d’Israël, ces deux dirigeants ont choisi de prendre une position audacieuse en soutenant les aspirations palestiniennes. Leur résistance a remis en question la dynamique traditionnelle de compromis avec les puissances occidentales.

Cela soulève également la question du futur de la diplomatie arabe : comment les pays arabes vont-ils répondre aux pressions américaines tout en restant fidèles à leurs engagements envers les Palestiniens ? Les répercussions de cette décision risquent de se faire sentir dans les mois et années à venir.

Conclusion : une prise de position significative


En refusant d’obéir aux ordres de Trump et de déporter les Palestiniens, Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II ont montré qu’ils étaient prêts à défier la pression extérieure pour préserver la dignité et les droits des Palestiniens. Ces actes de résistance illustrent un retour à une position arabe plus indépendante sur la scène mondiale, en particulier dans le contexte du Moyen-Orient. Cependant, la question palestinienne reste encore loin d’être résolue, et l’engagement des dirigeants arabes sera crucial dans la lutte pour un règlement juste et durable du conflit israélo-palestinien.

Est-ce une ruse de Donald Trump afin de suscité le débat et demander une solution finale pour le dossier israélo-palestinien, en sachant pertinemment que l’Égypte comme la Jordanie ne pourront jamais accepter la déportation des Palestiniens puisque plus de 60% de la Jordanie sont en fait des Palestiniens, et que l’Égypte ne peut pas accepter d’avoir des Résistants Palestiniens qui projetteront des opérations contre l’entité sioniste terroriste génocidaire du territoire égyptien.

Nois aavons une révélation faite par le ministre des Affaires étrangères saoudien qui affirme le plus calmement du monde que la monarchie saoudiennes n’a rien à voir avec L’ISLAM ORIGINEL… MÉFIEZ-VOUS voici le lien de la vidéo.

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